Acadie Nouvelle

Serena Williams: un bébé, des ennuis de santé et Wimbledon

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Serena Williams ne cesse de le répéter: les Internatio­naux de Wimbledon ne sont que son quatrième tournoi depuis son retour sur le circuit féminin après avoir mis au monde son premier enfant.

«Chaque fois que je me présente (sur le court), j’imagine que j’essaie de faire un pas de géant en avant, a-t-elle déclaré. Continuer de faire des pas de géants et de m’améliorer.»

Avant d’arriver au All England Club cet été, Williams avait disputé un grand total de sept matchs en 2018. Samedi, elle participer­a à un septième match en moins de deux semaines alors qu’elle affrontera l’Allemande Angelique Kerber en finale.

Il n’a certes pas fallu beaucoup de temps pour l’Américaine âgée de 36 ans pour remettre son jeu en place et s’approcher de ce qui serait un huitième titre à Wimbledon, un de moins que le record appartenan­t à Martina Navratilov­a. Un triomphe samedi permettrai­t aussi à Williams de signer un 24e triomphe en simple à un tournoi du Grand Chelem et d’égaler la marque établie par l’Australien­ne Margaret Court.

Mais il y a environ dix mois, Williams était habitée par des soucis bien plus grands. Après avoir accouché de sa fille, Olympia, le 1er septembre, Williams a fait face à des ennuis de santé, incluant la formation de caillots sanguins qui ont nécessité, a-t-elle raconté, plusieurs opérations.

«J’ai failli ne pas m’en sortir, en toute honnêteté», a rappelé Williams après sa victoire de 6-2, 6-4 contre Julia Goerges, une autre Allemande, en demi-finale jeudi.

Williams porte des collants de compressio­n pendant ses matchs, par mesure de précaution, mais dit qu’elle demeure nerveuse.

«Même cette semaine, j’ai ressenti une douleur dans ma jambe et j’ai tout de suite pensé au pire scénario: “Oh, mon Dieu, je souffre d’une (thrombose) dans ma jambe”», a relaté l’Américaine.

«Je ne pensais pas que j’aurais des pensées aussi traumatisa­ntes. Surtout maintenant que j’ai une fille. Je veux être là pour la soutenir aussi longtemps que possible. C’est intéressan­t de voir à quel point cette récupérati­on mentale prend beaucoup plus de temps que je ne l’aurais jamais imaginé.»

Le tennis? Ça revient assez naturellem­ent, ce qui n’est pas étonnant.

Elle a été à l’écart du circuit féminin pendant plus d’un an après son triomphe aux Internatio­naux d’Australie en janvier 2017 - pendant qu’elle était enceinte, a-t-elle plus tard annoncé.

Samedi, Williams fera face à son plus sérieux test sur un court de tennis des derniers mois: Kerber, une ex-numéro un mondiale et deux fois gagnante de tournois du Grand Chelem.

L’Américaine n’a perdu que six matchs en carrière en finale de tournois du Grand Chelem et Kerber est responsabl­e de l’une de ces défaites, aux Internatio­naux d’Australie de 2016.

Williams a cependant gagné six de leurs huit rendez-vous, incluant la finale de Wimbledon de 2016.

Après avoir vaincu Jelena Ostapenko en demi-finale, Kerber s’est fait demander ce qu’elle voit de l’autre côté du filet lorsqu’elle affronte Williams.

«Je vois une championne, c’est certain.» - AP

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