L’Église historique de Barachois est rénovée

L’Église historique de Barachois a un nouveau toit. – Gracieuseté

C’est maintenant officiel. Les travaux à lorsqu’il y avait de grandes pluies et de gros l’Église historique de Barachois sont terminés. vents.» Un total de 350 000$ a été investi Après l’incendie qui a récemment ravagé pour retaper l’édifice construit en 1824. l’église de Bas-Caraquet et l’église Saint-Anne de Saint-Anne-de-Kent en 2005, le comité de sauvegarde de l’Église historique de Barachois a mis les chances de son côté. Un système d’alarme a été installé et le paratonnerre a été remis à neuf.

«On se croise les doigts pour que rien de ce genre se produise ici. S’il devait arriver quelque chose comme à Bas-Caraquet, c’est sûr que ce sera une perte totale. C’est quelque chose qu’on ne peut pas reconstruire. Dans le musée, on a une collection d’artéfacts et de vêtements religieux, probablement l’une des plus importantes dans la province», a souligné M. Arsenault.

Une programmation bien remplie est par ailleurs proposée sur le site cet été. En plus des nombreuses expositions, l’auteur-compositeur-interprète acadien Michel Thériault y propose une série de concerts mensuels. Il est monté sur scène avec Katrine Noël le 8 juin.

Le 29 juillet il sera en concert avec Calixte Duguay, le 24 août avec Roland Gauvin et le 14 septembre avec Monique Poirier. «L’an passé, on l’avait fait en septembre. C’était Michel Thériault et Monique Poirier. On le fait dans la galerie Léon-Léger. C’est donc petit et intime. Il y a de la place pour 60 personnes. On a dû refuser des gens à la porte.»

L’Été musical de Barachois attire aussi toujours beaucoup de gens. De 125 à 200 personnes assistent à ces concerts de musique classique. ■

La collecte de fonds a été entamée en 2013. Elle devait durer un an ou deux, tout au plus. Ç’a été un peu plus long que prévu, mais les fonds nécessaires ont été amassés.

La population a été généreuse en faisant don de 175 000$. Cela a permis d’aller chercher le manque à gagner après les aides des gouvernements fédéral et provincial.

«On est très content d’avoir finalement atteint l’objectif et d’avoir été en mesure d’aller chercher des subventions. Tout a été terminé. Il y a eu des travaux à la fin de l’été dernier et ce printemps, mais maintenant tout est terminé», a indiqué le président du comité de sauvegarde de l’église, Marcel Arsenault.

Depuis un certain, l’église est devenue un musée, une galerie d’art et une salle de spectacle. Le système électrique a dû être revu. Un système de son a été installé de même qu’un écran géant. L’édifice a aussi été repeint et le toit refait. «Le gros des travaux qui ont été faits l’été dernier a été de refaire la toiture de l’église. Elle était due. Ça commençait à couler