Le FICFA donne un nouvel élan à la relève en cinéma
Un plus grand nombre de jeunes Acadiens pourront participer à des activités professionnelles et de formation liées au 7e art à travers le Festival international du cinéma francophone en Acadie (FICFA) qui élargit son réseau de partenaires en vue d’offrir
«Comme il n’y a pas de formation, on essaie de pousser le développement d’une relève et si on ne le fait pas, je ne sais pas qui va le
faire. Notre but avec nos séries FICFA du côté de nos formations est d’essayer de cibler les lacunes dans notre région», a-t-il déclaré.
Avec plus de projets, plus de jeunes bénéficieront d’initiatives de formation. Le FICFA lance quatre projets en collaboration avec des organismes du Québec et de la France. Ces projets créés dans le cadre des Séries FICFA offriront des expériences uniques à 10 jeunes de l’Acadie, soit le double comparativement à il y a deux ans.
Le directeur général du FICFA, Marc Gauthier, explique que l’objectif est de développer la relève en cinéma au NouveauBrunswick. Il faut mentionner qu’il n’y a pas d’école de cinéma francophone dans la province.
Comme tout bon projet de film commence par un scénario solide, le FICFA a conclu une entente avec l’Institut de l’image et du son (INIS) pour offrir une première formation en scénarisation.
L’institution québécoise ouvrira ses portes à cinq jeunes Acadiens qui pourront se familiariser avec l’écriture de scénario. Le directeur général précise qu’il ne recherche pas nécessairement des cinéastes. Ça peut être des gens qui ont un parcours en écriture. Marc Gauthier souligne qu’il y a une forte demande pour ce genre d’apprentissage en Acadie. Si le cinéma de fiction commence à se multiplier notamment à travers les séries web, il reste encore du chemin à parcourir.
«Souvent lorsque les gens sont bien formés en scénarisation, ils ont tendance à s’épanouir dans la fiction.»
Selon celui-ci, davantage de jeunes tentent leur chance en cinéma. Les initiatives mises de l’avant par le festival contribuent certainement à cet engouement pour le 7e art.
Le partenariat avec le Carrousel international du film de Rimouski est de retour. Le FICFA recherche une personne des Provinces atlantiques âgée de 18 à 25 ans pour faire partie du jury Jeune adulte de cet événement qui se tiendra du 30 septembre au 7 octobre.
C’est le retour aussi de l’entente avec le festival OFF-Courts à Trouville en France qui permettra à un cinéaste émergent du Nouveau-Brunswick de participer à ses Laboratoires du 7 au 15 septembre.
Des cinéastes comme Gilles Doiron, Mathieu Laprise et Martin Goguen ont déjà participé à ces laboratoires. Enfin, le Festival de cinéma de la ville de Québec invite trois cinéastes émergents pour participer au Campus du 14 au 16 septembre.
Marc Gauthier explique que cette activité est un véritable marathon de conférences données par des professionnels de l’industrie du cinéma couvrant plusieurs domaines et thématiques.
Pour les projets avec l’INIS et de Trouville, le FICFA a obtenu du financement des gouvernements du Québec et du Nouveau-Brunswick, tandis que les autres initiatives reposent sur le développement de réseaux et d’amitiés avec les organismes partenaires qui désirent accueillir des citoyens acadiens.
Les dates limites et les âges des participants varient selon les projets. ■