Parc à chien: le projet en suspend
Si la nouvelle réglementation est approuvée par le conseil municipal en troisième lecture dans sa forme actuelle, il sera permis de garder un maximum de six poules pondeuses sur tout terrain occupé par une habitation à logement unique ou à deux logements, une mini-maison ou une maison mobile.
Selon le maire de Beresford, Jean-Guy Grant, la Ville n’a eu aucune objection de la part des citoyens au sujet de l’élevage de poules urbaines.
«Cela fait plusieurs années que la Ville reçoit des demandes des citoyens qui souhaitent faire l’élevage de poules domestiques. En juin, le conseil municipal de Beresford avait annoncé que l’ancien parc situé sur la rue Landry serait aménagé pour abriter un parc à chien. Toutefois, le conseil a fait volte-face en raison des objections de plusieurs citoyens qui s’y opposent. «On a eu une pétition de citoyens qui s’opposent au projet. L’une des inquiétudes des citoyens est le bruit. Personnellement, j’aurai aimé faire une expérience d’essai en ayant des heures d’ouverture strictes. Cependant, la municipalité est à l’écoute des citoyens, et le conseil a décidé de mettre le projet sur la glace pour le moment», de confier le maire de Beresford, Jean-Guy Grant. – Archives On a regardé dans les municipalités qui autorisent cette pratique et cela se passe bien. Je pense que nous allons adopter l’arrêté à notre réunion d’août.»
La pratique sera encadrée avec une limite de volailles et des abris en conséquence.
«De plus en plus de municipalités s’engagent à permettre aux résidents d’avoir un nombre de poules pondeuses. Dans le cas de Beresford.»
«Les coqs ne sont pas permis à cause des bruits et il ne faut pas que ce soit dans un but commercial. Les poules doivent être gardées dans un poulailler urbain dans la cour arrière. La basse-cour doit être directement attenante au poulailler urbain et doit être entourée d’un grillage à poule d’une hauteur maximale de 1,5 mètre. L’aire ainsi délimitée ne doit pas être supérieure à 5 mètres carrés», de mentionner Marc Bouffard, le directeur du service d’urbanisme de la CSR Chaleur.
L’élevage de poules en milieu urbain est permis dans plusieurs municipalités et DSL de la région Chaleur dont Pointe-Verte, Nigadoo, Robertville et Dunlop. Un groupe de citoyens a commencé les discussions avec la municipalité à Bathurst au sujet de l’élevage de poules en milieu urbain. n