Russie: Trump estime qu’aucun autre président n’a été aussi ferme que lui
Le président Donald Trump estime que la Russie pourrait de nouveau s’en prendre au processus électoral aux États-Unis et croit que la «menace existe encore», selon la MaisonBlanche. Quelques heures auparavant, M. Trump avait semblé écarter l’hypothèse que
Le président Trump s’est fait demander à la fin d’une réunion du cabinet, mercredi, si la Russie ciblait encore les ÉtatsUnis. Il a simplement répondu «non».
Toutefois, la porte-parole de la MaisonBlanche, Sarah Sanders, a plus tard soutenu que M. Trump avait répondu «non» quant à savoir s’il prenait d’autres questions des journalistes, bien qu’il ait ensuite répondu à une question additionnelle.
D’après Mme Sanders, le président estime que la Russie pourrait encore s’en prendre aux élections aux États-Unis et il prend des mesures pour s’assurer que cela ne se reproduise plus.
M. Trump a fait valoir devant les journalistes à la fin de la rencontre qu’aucun autre président américain avant lui n’avait fait preuve d’autant de «fermeté» à l’égard de la Russie. Il a cité en exemple les sanctions des États-Unis contre la Russie et l’expulsion de présumés espions russes.
Le président a soutenu que son homologue russe Vladimir Poutine «le comprend bien, et ne s’en réjouit pas».
UNE RENCONTRE CONTROVERSÉE
M. Trump a défendu le bilan de sa rencontre avec M. Poutine lundi à Helsinki, dans un message publié tôt mercredi sur Twitter. Il a promis de «grands résultats» grâce à de meilleures relations avec la Russie et dénoncé des «semeurs de haine».
«Tant de gens aux plus hauts niveaux du renseignement ont adoré ma performance en conférence de presse à Helsinki», a écrit le président.
«Nous nous sommes bien entendus, ce qui dérange vraiment plusieurs semeurs de haine qui voulaient voir un match de boxe», a-t-il ajouté.
Dans un micromessage subséquent, M. Trump a affirmé que la Russie avait accepté d’apporter son aide dans les négociations délicates avec la Corée du Nord. Mais il n’a pas donné de détails sur le moment ou la teneur de ces discussions.
«De grands bénéfices et un avenir exci-
tant pour la Corée du Nord à la fin du processus», a écrit le président. - AP n