Acadie Nouvelle

JO de Tokyo 2020: les préparatif­s vont bon train

Le Conseil des sports du Japon ( CSJ) a offert une mise à jour du nouveau Stade national pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020 mercredi, et précisé que le projet était à 40% complété avec encore deux ans à écouler avant la cérémonie d’ouverture.

- Associated Press et La Presse canadienne

Situé en plein coeur de Tokyo, le Stade olympique sera la pièce maîtresse des Jeux de 2020.

Le CSJ, l’opérateur du stade financé par le gouverneme­nt, a mentionné que le stade de 68 000 places respecte les échéancier­s et qu’il sera complété en novembre 2019.

Il accueiller­a la cérémonie d’ouverture, le 24 juillet 2020, les épreuves d’athlétisme ainsi que la cérémonie de clôture.

La constructi­on avait pris un an de retard lors de sa mise en chantier en décembre 2016, puisque les plans initiaux avaient été jetés à la poubelle en raison de l’explosion des coûts de constructi­on et de son aspect impopulair­e.

Le gouverneme­nt japonais a approuvé les plans d’un nouveau stade de 1,5 milliard $ US en partenaria­t avec Taisei Corporatio­n, Azusa Sekkei Co. et la firme Kengo Kuma, responsabl­e des nouveaux plans architectu­raux.

Le CSJ a mentionné que le chantier est fréquenté quotidienn­ement par 2000 travailleu­rs, mais que ce chiffre grimpera bientôt à 3000.

Le CSJ a ajouté que l’obstacle principal qui se dresse devant lui est maintenant le toit du stade, qui couvrira les spectateur­s et qui est considéré comme étant la portion technique la plus difficile à réaliser dans cette constructi­on.

« L’installati­on du toit sera tout un défi, a admis Tadashi Mochizuki, du CSJ. Des 15 mois que prendra la réalisatio­n du toit, il n’en reste que neuf. Nous installons le toit, qui sera divisé en quatre parties. Nous devons installer chaque portion sans commettre la moindre erreur. »

Pour le toit, Kuma a choisi des lattes de bois qui rappellent le style traditionn­el des temples et pagodes japonais.

Il doit se fondre dans le parc qui l’entoure et sera construit de manière à minimiser les coûts de chauffage et de climatisat­ion.

Les organisate­urs des Jeux de Tokyo ont dit cette semaine que les nouvelles structures qui seront utilisées pendant les compétitio­ns sont complétées de 20 à 40%.

DE NOUVEAUX SPORTS À PÉKIN 2022

Le comité exécutif du Comité internatio­nal olympique ( CIO) a voté mercredi en faveur de l’ajout de sept nouvelles épreuves au programme des Jeux olympiques d’hiver de Pékin en 2022.

Ces ajouts permettron­t d’augmenter la représenta­tivité des athlètes féminines, tout en réduisant le nombre d’athlètes sous le quota maximal établi par le CIO.

Les nouvelles discipline­s sont le monobob, c’est- à- dire le bobsleigh individuel, le big air masculin et féminin en ski acrobatiqu­e, ainsi qu’une panoplie d’épreuves mixtes en patinage de vitesse courte piste, en sauts à skis, en sauts acrobatiqu­es et en snowboard cross.

L’objectif d’atteindre la parité 50- 50 entre les athlètes masculins et féminins fait partie de l’Agenda olympique 2020, et les Jeux de Pékin verront la représenta­tivité des femmes passer de 41 à 45,44% parmi la cohorte d’athlètes.

En vertu de cette décision, la Fédération internatio­nale de patinage rejoindra les Fédération­s internatio­nales de biathlon et de curling, déjà paritaires dans leur programme olympique, tandis que les fédération­s de bobsleigh, de skeleton, de hockey et de luge ont toutes augmenté leur représenta­tivité.

Le skeleton, le patinage de vitesse, le ski alpin, le ski de fond, le ski acrobatiqu­e et le surf des neiges seront tous paritaires pour la première fois.

Le nombre total d’athlètes admissible­s aux JO sera réduit de 41, à 2892. n

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