Compteurs intelligents: Énergie NB subit un revers
Énergie NB ne pourra pas aller de l’avant avec son projet de compteurs intelligents, certains investissements dans les panneaux solaires et les bornes de recharges pour véhicules électriques.
La Commission de l’énergie et des services publics du Nouveau-Brunswick a refusé, vendredi, la demande de la société de la Couronne concernant les compteurs intelligents.
Selon la Commission, Énergie NB n’a pas réussi à prouver que le projet de 90,7 millions $ était nécessaire pour l’intérêt public.
Énergie NB prévoyait installer environ 355 000 compteurs intelligents chez ses clients.
Un compteur intelligent enregistre et stocke les données de consommation d’énergie des clients et les transmet à un système de contrôle.
Les clients auraient ainsi été en mesure de revoir leur consommation d’énergie presque quotidiennement.
Selon la société de la Couronne, les compteurs intelligents sont un élément «essentiel pour construire un réseau électrique plus intelligent et plus efficace».
Après avoir analysé la demande d’Énergie NB, la Commission a conclu que les coûts du projet d’investissement dépassaient les bénéfices.
La société pourrait déposer une autre demande à la Commission à l’avenir.
La Commission a également rejetée l’augmentation moyenne des tarifs d’électricité de 1,5 % demandé par Énergie NB.
La Commission a refusé d’inclure dans le calcul des besoins financiers de la société de la Couronne des projets d’une valeur de 8,6 millions $, dont l’installation de panneaux solaires et de bornes de recharge pour véhicules électriques.
«Le marché des technologies solaires photovoltaïques n’en est qu’à ses débuts au Nouveau-Brunswick» et ne mérite donc par la totalité des investissements prévus par Énergie NB, selon la Commission.
Quant aux bornes de recharge, elles «ne font pas partie des activités fondamentales d’Énergie NB et sont déjà fournies par le secteur privé», note la Commission.
Énergie NB devra donc refaire ses devoirs et recalculer la hausse des tarifs dont elle aura besoin sans ces 8,6 millions $ de dépenses avant de déposer une nouvelle demande à la Commission. ■