Acadie Nouvelle

Mission accomplie pour le Festival des pêches et de l’aquacultur­e

La présidente du Festival des pêches et de l’aquacultur­e du NouveauBru­nswick, Bonnie Mallet Robichaud, avait fait voeu de renouveler et de rajeunir la programmat­ion de l’événement lorsqu’on lui a confié son mandat. Alors que s’est clôturée la 57e présenta

- Sébastien Larocque sebastien.larocque@acadienouv­elle.com

Fort des célébratio­ns de l’infâme Coqueron, Bonnie Mallet Robichaud avait de quoi sourire alors qu’elle préparait les installati­ons pour le banquet du pêcheur.

C’est sur une note beaucoup plus calme que prendra officielle­ment fin le festival.

«Nous avons absolument réussi (notre objectif), nous raconte la chef d’orchestre. Nous avons mis l’emphase sur les activités pour enfants et ils ont adoré ça.»

Cette mission s’inscrit dans l’optique de rajeunir le festival. Pour Mme Mallet Robichaud, la vision est de rendre l’événement beaucoup plus familial.

«On axe le tout sur la rencontre, précise-telle. Il y a des éléments de party, mais on veut intégrer toute la famille.»

C’est réussi à un point où les festivités ne sont pas seulement une célébratio­n pour les gens de Shippagan et des environs, mais le festival est devenu un véritable point de rencontre, nous explique la présidente.

«Dès mars, il y a des gens qui nous contactent pour savoir les dates du festival. Les touristes organisent leurs vacances d’été en tenant compte des activités. C’est beau à voir.»

C’est notamment cet engouement qui existe autour du rendez-vous annuel qui assure sa pérennité.

«Les gens participen­t et s’impliquent, note-t-elle. Ça fonctionne bien parce qu’ils répondent à l’appel.»

À titre d’exemple, ce sont environ 1400 personnes qui étaient réunies aux abords du quai pour le traditionn­el Coqueron.

Une «véritable marée de gens», comme l’a décrit samedi soir Mme Mallet Robichaud, qui a non seulement impression­ner la présidente, mais aussi l’un des musiciens du groupe Rock Story.

«Il m’a dit qu’ils ne s’attendaien­t pas à ce qu’il y ait autant de personnes là, explique-telle. Il a été surpris quand il a ouvert le rideau!»

Un succès qui est dû à l’emplacemen­t, croit-elle.

«Les activités qui ont lieu en plein air sont celles qui attirent le plus de gens. Le Coqueron, c’est particulie­r parce que l’ambiance est différente. Juste le fait d’avoir la mer et les bateaux en arrière-plan ajoute gros à l’expérience.»

Par ailleurs, l’appui des organismes qui se rattachent au comité est indéniable, tout comme l’apport des bénévoles et le travail des membres du comité organisate­ur.

«Chacun fait sa part au comité, on a tous un volet à prendre en main. C’est ça le succès du festival.»

Alors que le cap tourne peu à peu vers la 58e mouture, Bonnie Mallet Robichaud assure que le Festival des pêches et de l’aquacultur­e du Nouveau-Brunswick vogue entre de bonnes mains.

«Nous allons poursuivre dans le même sens que cette année. Les éléments phares seront de retour, ils sont des incontourn­ables. Nous ajusterons certains éléments comme c’est le cas tous les ans, mais sans plus.» ■

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