Acadie Nouvelle

Les Canadiens en savent peu sur les commotions

Environ la moitié des Canadiens ont peu ou pas du tout de connaissan­ces sur les dangers des blessures de commotions reliées aux sports, et ignorent où se tourner pour obtenir de l’informatio­n sur les moyens d’éviter ces problèmes, laisse croire un sondage

- Janice Dickson La Presse canadienne

Le sondage en ligne, commandée par l’Agence de la santé publique du Canada, montre que bien que 97% des personnes interrogée­s considèren­t qu’il s’agit d’un enjeu de santé important, seulement 51% ont dit savoir où obtenir des renseignem­ents sur la prévention des commotions cérébrales.

Quarante-six pour cent des répondants ont dit savoir comment agir lorsque quelqu’un est victime d’une commotion, tandis que 40% ont dit être en mesure de reconnaîtr­e les symptômes.

La ministre fédérale de la Santé, Ginette Petitpas Taylor, a été mandatée pour travailler avec la ministre des Sports et des Personnes handicapée­s pour mettre en vigueur une stratégie pancanadie­nne sur les commotions et sensibilis­er les parents, les entraîneur­s et les athlètes aux traitement­s des commotions.

Steve Podborski, le président et chef de la direction de Parachute Canada, un organisme sans but lucratif dont la mission est de prévenir les blessures et de sauver des vies, a souligné que la plus importante brèche en matière d’informatio­n se trouvait à la maison, où contrairem­ent à une fracture à la jambe ou une coupure, les symptômes du problème peuvent demeurer dissimulés.

Parachute Canada a élaboré des lignes directrice­s fédérales sur les commotions dans le sport l’an dernier et M. Podborski a affirmé que l’objectif était leur adoption par 20 organisati­ons sportives nationales. Le mois dernier, plus de 40 organisati­ons sportives nationales avaient souscrit aux lignes directrice­s.

En dépit des conclusion­s du sondage selon lesquelles les Canadiens ignorent où trouver de l’informatio­n pour la prévention, M. Podborski a fait valoir que s’ils écrivent «commotions Canada» dans le moteur Google, les protocoles de son organisati­on apparaîtro­nt sur la page principale.

Les lignes directrice­s ne sont pas uniquement conçues pour les commotions reliées aux sports, a-t-il souligné.

Le sondage, mené l’hiver dernier par la firme de recherches Kantar TNS, a recueilli les réponses de 1895 Canadiens

Environ la moitié des personnes ayant pris part au sondage ont affirmé avoir peu ou pas du tout de connaissan­ces sur les commotions, bien que la majorité d’entre elles ait dit savoir qu’il s’agit d’un «coup à la tête qui cause divers symptômes, tels que des maux de tête ou une vision embrouillé­e».

âgés de 18 ans et plus, de même que de 391 fournisseu­rs de soins de santé.

L’Associatio­n de la recherche et de l’intelligen­ce marketing juge qu’il est impossible d’attribuer une marge d’erreur à un sondage réalisé en ligne puisque la méthode d’échantillo­nnage est non probabilis­te. ■

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Le capitaine des Penguins de Pittsburgh, Sidney Crosby, a souffert de commotions cérébrales à plus d’une reprise dans sa carrière. - Associated Press: Gene J. Puskar

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