Acadie Nouvelle

DES OSSEMENTS RETROUVÉS À DUNDEE

C’est la découverte d’ossements qui a mené, samedi, à l’arrestatio­n de Gilles Moreau, présumé meurtrier de Brigitte Pelletier, âgé de 54 ans, de Dundee.

- restigouch­e@acadienouv­elle.com @JFBjournal­iste

La GRC a confirmé qu’après analyse, les ossements trouvés, en fin de semaine, à la résidence de Mme Pelletier, sur le chemin Splude, sont bel et bien de nature humaine. On ignore toutefois à ce stade s’il s’agit de ceux de la disparue, bien que tous les soupçons semblent vouloir pointer dans cette direction.

«L’identifica­tion pourrait prendre un certain temps», prévient par ailleurs Jullie Rogers-Marsh, porte-parole de la GRC.

Elle explique que les policiers se sont initialeme­nt rendus sur les lieux du crime, samedi, à la demande de membres de la famille de Mme Pelletier, ceux-ci étant inquiets pour sa sécurité.

«Sur les lieux, ils ont observé des ossements et c’est cela qui a mené à l’arrestatio­n du conjoint de la disparue, Gilles Moreau, puis à son accusation de meurtre prémédité. À ce moment, nous ne pouvions avoir la certitude s’il s’agissait bien d’ossements humains. Cela nous a été confirmé, mercredi, en journée», ajoute la porte-parole.

Mme Rogers-Marsh indique par ailleurs que l’équipe d’identifica­tion judiciaire se trouve toujours à la résidence de Mme Pelletier, à Dundee, afin de poursuivre ses recherches et tenter d’établir le déroulemen­t de cette tragédie conjugale.

Gilles Moreau, âgé de 56 ans, est originaire de Saint-Quentin. Il habitait toutefois depuis plusieurs années à Dundee avec Mme Pelletier.

Il a comparu au Palais de justice de Campbellto­n mardi, où une accusation de meurtre prémédité sur la personne de sa conjointe, Brigitte Pelletier, a été déposée.

L’accusation laisse entendre que le crime aurait été commis quelque part entre le 10 juin et le 28 juillet.

Par l’entremise de l’avocate-conseil sur place, il a demandé à ce que les procédures soient repoussées de quelques semaines le temps de pouvoir faire une demande d’assistance auprès de l’aide juridique. Il doit revenir en cour le 13 août.

Par ailleurs, lors de sa comparutio­n, on a pu observer des bandages à la hauteur des deux poignets.

La porte-parole de la GRC n’a pas voulu confirmer qu’il s’agissait du résultat d’une tentative de suicide.

«Je ne peux dire comment ou dans quel contexte il s’est causé ses blessures, mais je confirme qu’il avait des blessures sur lui lorsque les policiers se sont rendus sur les lieux le 28 juillet», précise Mme RogersMars­h. ■

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- Archives Les policiers se sont rendus sur les lieux du crime, samedi, à la demande de membres de la famille de Mme Pelletier, ceux-ci étant inquiets pour sa sécurité.
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