Pas de plaidoyer avant septembre pour Gilles Moreau
Le présumé meurtrier de Brigitte Pelletier de Dundee, Gilles Moreau, n’a pas enregistré de plaidoyer lundi matin lors de sa seconde comparution au Palais de justice de Campbellton.
L’homme âgé de 56 ans est accusé, de meurtre au premier degré de sa conjointe. Le drame se serait produit entre les mois de juin et juillet à leur résidence de la rue Splude à Dundee. La date précise du meurtre n’est pas encore connue avec précision.
M. Moreau avait comparu une première fois le 1er août où il a été formellement accusé du meurtre de Mme Pelletier. Sa cause avait toutefois été reportée de deux semaines afin qu’il puisse loger une demande à l’aide juridique pour l’assistance d’un avocat. Parlant en son nom lundi, l’avocate-conseil a avisé la Cour que cette requête avait été acceptée. Elle a toutefois demandé un second délai afin de permettre à son nouvel avocat, Me Gilles Lemieux, de se familiariser avec le dossier et d’obtenir la pleine divulgation de la preuve qui pèse contre son client. M. Moreau reviendra du coup en cour le 10 septembre prochain afin d’enregistrer son plaidoyer.
Une fois de plus, les amis et les membres de la famille de Mme Pelletier étaient présents en grand nombre dans la salle d’audience pour la comparution de son présumé assassin.
Ce sont les membres de la famille de Mme Pelletier qui ont signalé à la GRC être inquiètes pour sa sécurité, n’ayant plus de nouvelles d’elle depuis un certain temps. Lorsque les policiers sont allés vérifier à sa résidence, le 28 juillet dernier, ils sont tombés sur des ossements.
Les policiers ont également pu observer des traces de blessures au niveau des avant-bras du suspect.
Les ossements ont plus tard été identifiés comme étant humains. Contactée lundi, la GRC n’était pas en mesure de confirmer que les ossements retrouvés à la résidence de la rue Splude – et envoyés pour des analyses – étaient bel et bien ceux de la dame âgée de 54 ans qui manque à l’appel. On ne pouvait non plus élaborer sur les récents développements dans cette tragédie, les ressources d’enquête ayant été affectées aux incidents de Fredericton. - JFB