Les amis du centre St. Pat’s demandent officiellement l’aide de la municipalité
Les amis du Centre familial St. Patrick de Moncton demandent officiellement l’aide de la Ville de Moncton. La municipalité se dit prête à prendre un rôle de leadership dans ce dossier.
Il y a six semaines, le centre familial, voisin du Centre hospitalier universitaire DrGeorge-L.-Dumont, a fermé abruptement ses portes, croulant sous les dettes. Environ 25 personnes ont perdu leur emploi.
Depuis, les membres se sont organisés: leur but, sauver le centre! Mélanie Côté est leur porte-parole.
«La raison pour laquelle nous sommes ici ce soir est que ça fait six semaines que le centre a fermé et absolument rien n’a bougé», a lancé Mme Côté aux membres du conseil municipal lors de leur réunion ordinaire de lundi soir.
Mélanie Le complexe communautaire Côté comprenait une
piscine, une salle d’exercice, un gymnase et une garderie entre autres. Environ 250 personnes en étaient membres.
La dette du centre est estimée à 40 000$. Plusieurs travaux de rénovation doivent être faits. Tout ça, c’était rendu trop pour le conseil d’administration de l’endroit. La majorité d’entre eux ont claqué la porte. Ils ne sont que deux maintenant. Les amis du centre croient maintenant que le conseil d’administration n’est plus dans la possibilité de prendre des décisions concernant le futur du complexe puisqu’il n’est plus complet.
«On croit que légalement, les gens qui prennent les décisions n’ont pas l’autorité pour le faire et on croit aussi qu’ils n’ont pas le meilleur intérêt du centre St. Patrick», a souligné Mme Côté.
C’est pourquoi les amis du centre ont demandé officiellement l’aide de la municipalité lundi soir.
«On aurait vraiment besoin du leadership de la Ville. On pense que nous sommes en train de passer à côté d’une occasion. Il y a des discussions qui se font, mais nous ne sommes pas consultés, la communauté n’est pas consultée.»
À l’ordre du jour de la réunion de lundi soir, une motion pour octroyer un prêt d’un peu plus de 10 000$ au Centre familial St. Patrick afin de permettre le remboursement de l’abonnement des membres qui avaient déjà payé pour l’année et payer les salaires dus aux employés.
Selon cette motion, le centre doit rembourser la municipalité si l’immeuble est vendu.
Elle encourage aussi les amis du centre et le conseil d’administration à se rencontrer, chose qui devrait se produire cette semaine. Le document a aussi été amendé pour que la municipalité joue un rôle de leadership dans ce dossier, ce qu’elle a acceptée.
«C’est sûr que ce n’est rien de concret maintenant, mais au moins la porte est encore ouverte. On avait peur que la ville accepte la motion du 10 000$ telle quelle pour fermer les livres. On avait peur que ce soit le dernier clou dans le cercueil. Maintenant, la porte est encore ouverte. C’est ce qu’on voulait. On veut que la ville s’implique», a indiqué Mme Côté.
La municipalité aurait déjà eu des discussions avec les gouvernements provincial et fédéral au sujet du centre. ■