Quelques enjeux importants
Emplois: les progressistes-conservateurs soutiennent que les libéraux au pouvoir n’en ont pas fait assez pour attirer de nouveaux emplois et freiner l’exode des jeunes. Les libéraux avaient promis en 2014 de créer 10 000 nouveaux emplois, précisant plus tard qu’il ne s’agissait pas de «création nette». Ils soutiennent avoir créé plus de 15 000 nouveaux emplois, mais la taille réelle de la main-d’oeuvre active a diminué. L’annulation du projet d’oléoduc Énergie Est et la fermeture des magasins Sears et de deux centres d’appels Sears ont fait disparaître bon nombre de possibilités d’emplois.
Finances publiques: les libéraux se sont targués, mardi, que la province, pour la première fois depuis une décennie, n’avait pas affiché de déficit l’an dernier. Cependant, la dette nette du Nouveau-Brunswick devrait toujours dépasser les 14 milliards $ au printemps, et les partis d’opposition estiment que les dépenses actuelles du gouvernement entraîneront inévitablement un retour aux déficits.
Ressources naturelles: les libéraux ont prolongé indéfiniment le moratoire sur la fracturation hydraulique pour l’extraction du gaz de schiste, tandis que le chef du Parti progressiste-conservateur, Blaine Higgs, a indiqué qu’il serait disposé à lever ce moratoire dans certains secteurs (certaines régions), s’il y a acceptabilité sociale. La fermeture de l’importante mine de potasse près de Penobsquis a porté un dur coup à l’économie du sud-est de la province.
Soins de santé: le gouvernement libéral a privatisé la gestion des soins infirmiers à domicile et son service Télé-Soins en accordant le contrat à Medavie, et certains craignent que l’on place les profits avant le bien-être des patients.
Bilinguisme: la langue demeure un sujet constant de controverse dans la seule province officiellement bilingue au Canada. L’Alliance des gens, en particulier, milite en faveur de modifications à la Loi sur les langues officielles. - La Presse canadienne