Mali: des retards dans les évacuations médicales inquiètent l’armée canadienne
Le commandant de la force canadienne de maintien de la paix au Mali s’inquiète des retards apparents dans l’approbation d’évacuations médicales. Cela pourrait sauver des vies, selon le colonel Chris McKenna, qui affirme chercher des moyens de limiter ces problèmes à l’avenir. M. McKenna précise que les hélicoptères militaires canadiens n’ont pas été appelés à évacuer des soldats blessés depuis qu’ils ont pris le relais de forces allemandes en juillet. Ils sont pleinement opérationnels depuis la semaine dernière. Bien que ces évacuations soient censées être le rôle principal du Canada, les deux seules missions canadiennes au Mali à ce jour ont consisté à escorter des patrouilles néerlandaises dans différents villages. Le colonel McKenna dit avoir entendu parler de retards de plusieurs heures dans les évacuations médicales, un problème que des équipes allemandes d’hélicoptères ont imputé à des communications défaillantes et à des responsables de l’Organisation des Nations unies (ONU) soucieux de limiter les dépenses. M. McKenna affirme avoir pris contact avec divers commandants et représentants des Nations unies et indique que l’armée canadienne va dépêcher plusieurs officiers au quartier général de la mission de l’ONU à Bamako. Il espère que cela accélérera le flux d’informations et la prise de décisions en cas d’urgence. Le commandant canadien admet qu’il demeure préoccupé par des retards éventuels qui peuvent faire la différence entre la vie et la mort de soldats blessés dans un environnement hostile et aride. La photo montre un Chinook canadien atterrissant à Gao, au Mali, samedi. – La Presse canadienne (Photo - Gracieuseté: Caméra de combat des Forces canadiennes)