«Le public ne réalise pas à quel point on travaille»
La vie sur la ferme n’est pas facile et Bruce Hickey est le premier à l’admettre. En une courte anecdote, il a résumé jeudi à quel point les fermiers doivent être prêts à tout faire afin de survivre dans leur métier.
L’épisode s’est produit il y a quelques années, en plein coeur de l’hiver. Durant la nuit, il a découvert qu’une vache avait donné naissance à son veau à l’extérieur de la grange.
«J’étais certain qu’il était mort gelé, jusqu’à ce qu’il bouge un peu. La mère l’aimait, il n’y a pas de doute, mais elle avait fini par l’abandonner. J’ai travaillé sur le veau de 4h du matin jusqu’à 17h, en fin d’après-midi. J’ai passé à travers trois séchoirs à cheveux et une couverture électrique. Enfin, juste avant 17h, il allaitait.»
«J’ai réussi à sauver celui-là, mais chacun que je perds représente une perte de 1000$. C’est comme jeter 1000$ par la fenêtre.»
L’Expo-Kent est une occasion de sensibiliser la population au métier des producteurs agricoles de leur région. En plus d’être prêts à travailler à n’importe quel moment et dans n’importe quelles conditions météorologiques, les fermiers doivent être outillés afin de réagir à une grande gamme de défis.
«On n’est pas seulement un fermier. On est aussi une personne d’affaires, un vétérinaire, un mentor et plusieurs autres choses.»
«Cela dit, c’est une tradition que je n’échangerais pour rien au monde.» - JMD