Un projet de surveillance de l’eau à l’est de la plage Parlee
Un premier projet de surveillance de la qualité de l’eau du bassin versant de Tantramar, à l’est de Shediac et de CapPelé, a été lancé le week-end dernier. Le public était invité à participer à un blitz de collectes de données qui permettra d’évaluer le taux d’entérocoques et de la bactérie E. coli dans la région.
La qualité de l’eau des plages Parlee et Murray a fait couler beaucoup d’encre au cours des dernières années. Mais les bassins d’eau situés juste à l’est, autour de la péninsule de Cap-Tourmentin jusqu’à Baie Verte, n’ont pas retenu l’attention du public.
Quoique la région ne soit pas aussi achalandée que celle de Shediac et des environs, elle comprend plusieurs chalets, terrains de camping et plages publiques.
«Notre bassin d’eau - le bassin versant Chignecto qui s’étend de Murray Corner à Rockport - n’a jamais été surveillés. Il s’agit donc d’une occasion à recueillir des données de référence cette année», explique Kelli-Nicole Croucher, coordinatrice du bassin versant chez EOS Écoénergie
Le blitz d’échantillonnage de l’organisme de Mme Croucher a eu lieu samedi. Des citoyens sont devenus des «scientifiques de l’eau» pour la journée en se rendant à l’un des kiosques du groupe de Sackville, où ils ont pu ramasser une bouteille pour la collecte de données.
Ils ont ensuite été invités à recueillir un échantillon des eaux récréatives qu’ils fréquentent, avant de le ramener à EOS Ecoénergie.
«On veut que les citoyens et les propriétaires de chalets aillent chercher des échantillons des plages côtières, des ruisseaux, des étangs ou des lacs. Bref, n’importe quelle eau de surface d’intérêt», mentionne Mme Croucher, ajoutant que les participants devaient connaître les résultats de leur échantillon environ 48 heures plus tard.
«Nous ne sommes pas tellement familiers avec la région. La participation citoyenne nous permettra d’identifier les principaux points d’intérêt.»
Les échantillons ont été transportés au laboratoire Campbell de l’Université Mount Allison de Sackville. Ils ont ensuite été analysés en utilisant les mêmes méthodes que les échantillons quotidiens à la plage Parlee.
«La province envoie ses échantillons à RPC (un laboratoire de Moncton), et le laboratoire Campbell vient d’acheter le même équipement. Ils font exactement la même analyse, ce qui permettra de comparer les données.»
Le projet de EOS Eco-énergie se veut un projet à long terme. Il est soutenu par le Fonds en fiducie pour l’environnement du gouvernement provincial. ■