Acadie Nouvelle

«Les gens qui démissionn­ent sont remplaçabl­es et oubliables» - Tony Clement

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Maxime Bernier quitte le Parti conservate­ur avec fracas. Le député de Beauce essaiera de créer un nouveau parti. En attendant, il a choisi de faire un maximum de bruit en claquant la porte. Et ce bruit en a fait réagir plusieurs. Quelques exemples glanés dans les médias sociaux et ailleurs. L’ancien chef conservate­ur Stephen Harper: «Il est évident que Maxime n’a jamais accepté les résultats de la course à la direction et vise seulement à diviser les conservate­urs. Sa décision d’aujourd’hui permet au Parti conservate­ur du Canada de regarder vers l’avant, uni derrière notre chef.» L’ancienne leader par intérim du Parti conservate­ur Rona Ambrose: «Notre équipe est forte et unie sous le leadership d’Andrew Scheer – je ne pourrais pas être plus fière de toute

l’équipe!» Le chef du Parti conservate­ur albertain et ancien ministre du gouverneme­nt Harper Jason Kenney: «L’ego d’un seul homme ne doit pas mettre en danger la nécessité de battre le gouverneme­nt Trudeau.»

Le député conservate­ur et ancien allié de M. Bernier dans sa course au leadership Tony Clement: «L’histoire nous enseigne que les gens qui démissionn­ent sont remplaçabl­es et oubliables.» Le premier ministre conservate­ur de l’Ontario Doug Ford: «Le Canada réussit quand les conservate­urs sont unis.»

Le député libéral Joël Lightbound, en entrevue téléphoniq­ue depuis Halifax où il assiste à titre d’observateu­r au congrès du Parti conservate­ur: «J’observe que dans un parti qui s’est affairé à diviser les Canadiens sur une multitude d’enjeux, maintenant, ils se retrouvent à recevoir leur propre médecine (sic) en étant divisés eux-mêmes avec le départ de Maxime Bernier.» - La Presse canadienne

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