Acadie Nouvelle

Flushing Meadows, le «souvenir le plus fort» de Denis Shapovalov

La 28e raquette mondiale abordera son deuxième Omnium des États-Unis avec calme

- Melissa Couto

Quand Denis Shapovalov est entré dans l’Arthur-Ashe Stadium l’an dernier, il s’est senti submergé par la magnitude de ce court et l’ambiance qui y régnait.

Le jeune Canadien ne sera pas aussi impression­né quand il foulera les courts des Internatio­naux des États-Unis pour la deuxième fois de sa carrière. Mais les souvenirs de sa première participat­ion ne sont jamais bien loin.

«C’est probableme­nt le souvenir le plus fort de ma carrière jusqu’ici, de jouer sous cet éclairage, a déclaré Shapovalov à La Presse canadienne de New York, jeudi. Je me rappelle à quel point je trouvais immense ce court et à quel point c’était difficile de se concentrer au départ, puisqu’il se passait tant de choses, qu’il y avait tant de gens autour de moi.»

Shapovalov s’est fait un nom sur la scène internatio­nale en atteignant coup sur coup les demi-finales de la Coupe Rogers et la ronde des 16 à Flushing Meadows en 2017. Il avait alors battu Daniil Medvedev, Kyle Edmund la tête de série no 12 JoWilfried Tsonga - après trois victoires en qualificat­ions.

Tête de série no 28 cette saison, Shapovalov dit avoir gagné en maturité depuis l’an dernier. Plus en confiance, son tennis s’est aussi amélioré.

«Physiqueme­nt et mentalemen­t, je suis plus fort, a-t-il dit. Tout dans mon jeu s’est amélioré.»

Mais c’est dans son état esprit que Shapovalov sent une plus grande différence avec 2017.

«Je suis beaucoup plus calme. L’an dernier, je voulais montrer que la Coupe Rogers n’était pas un coup de chance et j’ai dû passer par les qualificat­ions. Il y avait beaucoup de pression.»

«Cette année, je garde la même routine: je demeure au même hôtel, je mange aux mêmes endroits. Je suis donc plus familier avec tout l’environnem­ent. Ce calme et cette expérience me rendent très calme.»

Shapovalov, l’un des trois Canadiens ayant accédé directemen­t au tableau principal, aborde ce tournoi majeur après deux défaites consécutiv­es au troisième tour à la Coupe Rogers et à l’Omnium Western & Southern de Cincinnati, où il a été éliminé par son compatriot­e et 25e tête de série, Milos Raonic.

Shapovalov affrontera un qualifié au premier tour, tandis que Raonic lancera son tournoi contre l’Américain Jared Donaldson. Classé 88e, Vasek Pospisil fera face au Slovaque Lukas Lacko.

Le jeune prodige sera de nouveau privé de son entraîneur Martin Laurendeau, qui n’a pas voyagé depuis qu’il a subi une dislocatio­n d’un disque de la colonne vertébrale, en juin. Il pourra toutefois compter sur sa mère, Tessa, une ancienne profession­nelle propriétai­re de club à Vaughn, en Ontario. ■

«Mais j’ai toujours voulu jouer sur une si grande scène. Quand j’en ai eu l’occasion l’an dernier, au lieu d’être effrayé, je me suis senti inspiré, motivé de montrer à quel point je peux bien jouer.»

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Denis Shapovalov avait dû passer par trois matchs de qualificat­ion avant de disputer trois autres rencontres à l’Omnium de tennis des États-Unis, en 2017. - Archives

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