CODE ROUGE: ABSOLUTION CONDITIONNELLE
Jesse Hudon a obtenu une absolution conditionnelle, vendredi, au Palais de justice de Bathurst. Plus tôt cette année, il avait plaidé coupable à une accusation en lien avec le code rouge qui avait ébranlé la communauté en mars.
Le jeune homme âgé de 18 ans s’est présenté au tribunal accompagné d’amis et de membres de sa famille afin d’assister à son audience de détermination de la peine.
Avant de rendre sa décision, la juge Brigitte Sivret a mentionné que les gestes qui lui sont reprochés (voir l’encadré) ont eu un effet important sur la communauté et plus particulièrement sur la communauté scolaire.
La juge Sivret a poursuivi qu’il ne faut pas négliger l’impact psychologique qu’ont eu les événements du 19 mars sur les personnes qui les ont vécus de près.
«Jesse Hudon est un jeune de 18 ans qui n’a pas d’antécédent judiciaire. Jesse Hudon a déjà purgé un terme d’emprisonnement avec sursis pour une période de quatre mois et demi. Pour un jeune homme sans antécédent judiciaire, je considère que le système judiciaire l’a déjà traité avec fermeté et sévérité», a-t-elle ajouté.
Selon la magistrate, Jesse Hudon démontre des attributs qui permettent de conclure qu’il ne représente pas un danger pour la communauté et qu’il est un bon candidat pour la réhabilitation.
«J’accepte la suggestion de la défense en imposant une absolution conditionnelle pour une période de 12 mois. L’imposition de la peine devrait chercher à favoriser les objectifs de dénonciation, de dissuasion et de réhabilitation.»
Le jeune homme devra respecter plusieurs conditions imposées par la juge Sivret. Il devra notamment verser 1000$ au conseil étudiant de l’École secondaire Népisiguit et effectuer 200 heures de travaux communautaires auprès de la cafétéria de l’ÉSN. Ces travaux communautaires resteront cependant à la discrétion de la direction de l’ÉSN. ■
«Environ 1000 élèves et plus de 200 membres du personnel ont été confinés sur leur lieu de travail. On ajoute à cela l’angoisse suscitée auprès des parents et les proches des élèves. Pendant environ deux heures, tous ces gens ont imaginé le pire. Heureusement, les menaces publiées par Jesse Hudon n’ont pas été mises à exécution et personne n’a été blessé physiquement», a-t-elle dit.