Un «affront à la légitimité du commissariat», dit la SANB
À la suite de la publication du rapport d’Entremont sur l’examen d’entrée des infirmières, plus tôt cette année, la Fédération des étudiantes et des étudiants du Centre universitaire de Moncton (FÉÉCUM) et la Société de l’Acadie NouveauBrunswick ont entamé une poursuite contre l’AIINB pour la forcer à bouger dans ce dossier.
La SANB a réagi à la demande de révision judiciaire de l’AIINB, vendredi après-midi, en affirmant qu’il s’agit d’un «affront à la légitimité du Commissariat (aux langues officielles) d’enquêter et une attaque à la Loi sur les langues officielles, à son esprit et à sa portée».
«Cette action est un testament à l’état du respect de la Loi sur les langues officielles. C’est un autre exemple, et nous en avons vu plusieurs depuis les dernières semaines, de la passivité totale des institutions publiques et parapubliques vis-à-vis de leurs obligations en matière de langues officielles», a indiqué par communiqué le président de l’organisme, Robert Melanson.
Pour la FÉÉCUM, cette action en justice constitue un «nouvel affront» envers les diplômés et d’un manque de respect à l’endroit de la profession d’infirmière. Un médiateur aurait aussi été nommé dans ce dossier par le gouvernement provincial, mais aucun nom n’a encore été rendu public.
«Depuis l’annonce de l’embauche du médiateur fantôme, dont le premier ministre Gallant ne connaissait même pas le nom lors de notre réunion du 15 août, c’est le silence total. C’est inacceptable!», a ajouté M. Melanson. - PaL