Trop de postes à temps partiel?
Comme le concède le porte-parole Thomas Lizotte, la problématique est plus aiguë à certains endroits de la province. À Campbellton par exemple, on recherche actuellement quatre pharmaciens, cinq ergothérapeutes et sept infirmières immatriculées. Dans le cas de M. Hunter toutefois, ce sont les postes non pourvus de physiothérapeutes qui font particulièrement mal.
Et malheureusement pour lui, si le réseau fait quelques fois appel aux psychologues du secteur privé afin de désengorger la liste d’attente, ce n’est pas le cas pour les autres spécialités.
«Ce n’est pas une option que nous envisageons pour le moment», confirme M. Lizotte.
Selon le président du DSL de Glen Levit, Brad Mann, le Réseau de santé Vitalité devrait songer à offrir des incitatifs pour combler les besoins criants de la région du Restigouche, et surtout commencer par cesser d’offrir des postes à temps partiel et occasionnel s’il est sérieux dans sa démarche. Des 42 emplois disponibles au Restigouche, 24 sont à temps plein alors que 18 sont inscrits à temps partiel ou occasionnel.
«Personne ne va déménager ici pour travailler la moitié du temps ou encore pour rester assis à côté du téléphone en espérant être appelé pour rentrer travailler. Ça prend davantage d’emplois à temps plein», croit-il.