Acadie Nouvelle

Des biologiste­s tentent d’aider un épaulard

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Les scientifiq­ues qui tentent de soigner à distance un épaulard mal en point dans l’océan Pacifique, songent à lui injecter une deuxième dose d’antibiotiq­ues et un médicament vermifuge.

Au cours des dernières semaines, la femelle épaulard - d’un groupe en voie de disparitio­n - a été au coeur d’une importante opération de sauvetage internatio­nale au large de l’État de Washington. Les biologiste­s estiment que la femelle est anormaleme­nt maigre et émaciée. «J50», comme on l’appelle, a été vue pour la dernière fois vendredi dernier. Il y a près de trois semaines, une vétérinair­e avait pu darder l’orque avec un antibiotiq­ue à large spectre.

Michael Milstein, de l’Agence américaine d’observatio­n océanique et atmosphéri­que, explique que de toute évidence, l’épaulard ne mange pas suffisamme­nt. On ignore toutefois si cette malnutriti­on est due au fait que l’orque est faible et incapable de chercher de la nourriture, ou qu’elle souffre d’une maladie. Martin Haulena, une vétérinair­e de l’Aquarium de Vancouver qui a tiré la fléchette antibiotiq­ue le 9 août, explique que les scientifiq­ues se fient généraleme­nt à des méthodes définitive­s pour poser un diagnostic, comme des analyses de sang, des ultrasons ou un examen.

Mais ces méthodes ne sont pas possibles avec «J50». Dans ce cas-ci, le traitement est basé sur l’apparence de l’animal, les échantillo­ns prélevés dans son évent et ses matières fécales, les données historique­s et les maladies qui affectent généraleme­nt les épaulards dans cette zone.

«Je pense que cet animal a quelque chose de très complexe, et il est très difficile de travailler sans diagnostic», a admis la docteure Haulena. - La Presse canadienne

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