UN AMPHITHÉÂTRE POUR TOUTES LES GÉNÉRATIONS
À quoi devrait ressembler le Centre régional des générations de Caraquet? Au magnifique Centre Jean-Daigle d’Edmundston? Ou au nouveau et plus modeste centre sportif de Richibucto? Difficile à dire pour le moment. Mais les élus ont néanmoins accepté les plans préliminaires du projet estimé à 15 millions $, mardi.
Ces plans ne resteront pas préliminaires très longtemps. La firme d’experts-conseils BC2 a obtenu le feu vert afin de construire un croquis virtuel en trois dimensions de cet édifice. Une fois terminé, il sera présenté à la population en octobre, prévoit le directeur général Marc Duguay.
Le complexe doit contenir une surface glacée, une piste de marche et d’autres services axés sur le mieux-être. Il serait érigé sur le terrain situé à l’arrière de la polyvalente communautaire Louis-Mailloux, tout près du Centre plein air.
«On parle d’un projet pour les 50 prochaines années», affirme M. Duguay, qui se défend bien de parler d’un nouvel aréna.
Deux mots sont importants dans l’appellation. D’abord, «régional». Caraquet veut s’assurer que les communautés et DSL du Grand Caraquet soient non seulement au courant du projet, mais partenaires dans cette aventure, notamment avec la campagne publique de financement dont l’objectif sera de 2 millions $. Elle devrait être lancée en même temps que le dévoilement de la maquette. Sans oublier la gestion de l’ensemble et sur la façon de payer la facture d’utilisation.
«Nous avons tenu à expliquer aux communautés ce que nous voulions faire. Nous les avons rencontrées et elles sont très ouvertes. Nous avons eu de bonnes discussions jusqu’à maintenant et tout va assez bien. Par contre, il y a encore du travail de ce côté. On doit rencontrer les DSL sous peu.»
Ensuite, «générations». Oui, il y aura une patinoire, avise M. Duguay, mais ça ne sera qu’un des éléments du centre qui puisera notamment son énergie dans des ressources vertes.
«Ce sera un centre rassembleur pour les 7 à 77 ans. Tout le monde va y trouver son compte», assure le DG.
L’actuel Colisée Léopold-Foulem de Caraquet a été inauguré en 1967 et est en fin de vie. Le bâtiment est désuet et ne répond plus aux normes actuelles de sécurité. Par exemple, les tuyaux qui servent au transport de l’ammoniac, un produit servant à la réfrigération de la patinoire, sont au plafond des vestiaires. Ou encore la dalle de ciment de la patinoire, rénovée en 1992.
À la blague, plusieurs utilisateurs affirment que si l’infrastructure tient encore debout, c’est grâce à la broche et au ruban adhésif (duck tape).