Brian Gallant veut éliminer les intérêts sur les prêts étudiants
Les libéraux de Brian Gallant proposent d’éliminer les intérêts sur la portion provinciale des prêts aux étudiants.
Si le Parti libéral est réélu, cette initiative s’appliquerait aux étudiants ainsi qu’aux anciens étudiants qui sont toujours en train de rembourser leur dette d’études.
Toutefois, les étudiants devront demeurer au Nouveau-Brunswick après leurs études pour profiter de cette initiative.
Les libéraux s’engagent à ce que cette promesse entre en vigueur dès le 1er janvier 2019.
«En éliminant les intérêts des prêts étudiants provinciaux pour les résidents et résidentes qui demeureront au NouveauBrunswick et en doublant les investissements dans le Fonds d’emploi pour les jeunes, nous fournirons à nos jeunes la possibilité de bâtir leur carrière ici dans notre province», a déclaré M. Gallant lors d’un arrêt de campagne à Fredericton, mercredi.
Contrairement à la scolarité gratuite, cette mesure s’appliquerait aussi aux étudiants des institutions privées.
Les étudiants du public et du privé devront cependant continuer à payer des intérêts sur la portion fédérale de leur dette d’études.
Selon la directrice générale de l’Alliance des étudiants du Nouveau-Brunswick, Emily Blue, cette promesse du Parti libéral devrait «avoir un véritable impact sur les étudiants» puisque les trois quarts d’entre eux contractent un prêt durant leurs études.
Le chef libéral n’a pas précisé combien allait coûter cette promesse durant son annonce. Il a cependant indiqué que le parti allait déposer les détails du financement de cette promesse auprès d’Élections NB.
Mardi, les libéraux avaient annoncé leur intention de relever le plafond d’admissibilité à la scolarité gratuite pour permettre à plus d’étudiants de fréquenter une institution postsecondaire publique gratuitement.
S’il remporte les élections du 24 septembre, le Parti libéral propose d’accorder la scolarité gratuite aux étudiants dont le revenu familial annuel brut est de moins de 70 000$ au lieu de 60 000$.
Ce changement serait adopté à partir de la troisième année du nouveau mandat de Brian Gallant.
Le plafond serait ajusté par la suite selon l’inflation, tout comme le Programme d’allégement des droits de scolarité pour les familles mieux nanties. ■