Toronto persuadée de pouvoir obtenir le 2e siège social d’Amazon
La plus grande ville canadienne demeure persuadée d’avoir ce qu’il faut pour mettre la main sur le deuxième siège social nord-américain d’Amazon, un an après que le géant de la vente au détail en ligne a lancé ses recherches pour une nouvelle base.
Alors qu’Amazon devrait prendre sa décision d’ici la fin de l’année, le maire de Toronto estime que la ville – la seule candidate canadienne de la courte liste – est particulièrement bien placée pour accueillir la société.
«Nous avons présenté une offre solide qui souligne le fait que la région de Toronto est devenue un centre mondial d’innovation et de technologie grâce à notre main-d’oeuvre talentueuse, diversifiée et inclusive», a affirmé John Tory dans une déclaration à La Presse canadienne.
«Il n’y a aucune autre région en Amérique du Nord qui puisse se vanter d’avoir le même talent, la même qualité de vie, le même dynamisme et la même force économique. Ce sont les arguments que nous avons soulignés à Amazon dans notre dossier de candidature et en personne, lorsqu’ils nous ont visités.»
Le nouveau gouvernement progressisteconservateur de l’Ontario, quant à lui, fait valoir que son intention de réduire les impôts des sociétés en les faisant passer de 11,5% à 10,5%, ainsi que celle de réduire les formalités administratives, signaleront aux investisseurs potentiels que la province est toujours prête à «brasser des affaires».
En annonçant qu’elle cherchait à ouvrir un deuxième siège en Amérique du Nord, Amazon a lancé une course aux candidatures des municipalités désireuses de mettre la main sur ses investissements, évalués à 5 milliards $, et les 50 000 emplois qu’elle devrait créer.
De nombreuses villes canadiennes, grandes et petites, ont envoyé leur dossier, mais seule Toronto a été retenue pour la courte liste du géant du détail électronique. La métropole canadienne doit maintenant se distinguer par rapport à ses concurrentes américaines, qui comprennent notamment Los Angeles, New York, Philadelphie et Atlanta. – La Presse canadienne ■ Larry Page et Sergey Brin en 2004. – Archives
Vingt ans après que Larry Page et Sergey l’entremise de son système d’exploitation Brin eurent décidé d’organiser toutes les Windows) qu’ils avaient commencé à explorer informations du web, le moteur de recherche la possibilité de contraindre la compagnie qu’ils ont baptisé Google est devenu à se démanteler. Bien que Microsoft soit restée une superpuissance des téléphones intacte, sa bataille de plusieurs années avec intelligents, de la vidéo en ligne, du courrier le gouvernement américain et d’autres différends électronique, des cartes routières et avec les régulateurs européens l’a entravée bien plus encore. et distraite, alimentant la montée en puissance de Google et d’Apple.
Google est maintenant confronté au même péril.
«Google est dans la ligne de mire du gouvernement, a expliqué Ken Auletta, qui a eu accès à la société lors de la rédaction de son livre paru en 2009, Googled: The End of the World As We Know It. Cette entreprise a déjà eu un certain éclat, mais elle perd son halo.»
La semaine dernière, Google a irrité le Congrès des États-Unis en refusant d’envoyer M. Page ou l’actuel chef de la direction, Sundar Pichai, à une audience sur la manipulation par les Russes des services en ligne pour influencer les élections américaines. Les responsables du Congrès ont laissé une chaise vide tandis que les hauts dirigeants de Facebook et de Twitter se présentaient. Les législateurs offensés se sont moqués de «l’arrogance» de Google.
La Commission européenne a déjà imposé à Google des amendes totalisant 7,8 milliards $ US après avoir conclu que la société avait injustement utilisé son moteur de recherche pour favoriser ses propres services et regrouper illégalement ses produits sous Android.
Google a nié tout acte répréhensible, mais cela n’a pas découragé les régulateurs européens de se pencher sur d’autres abus possibles. Le président des États-Unis, Donald Trump, et certains régulateurs américains ont maintenant la possibilité d’ouvrir de nouvelles enquêtes sur les pratiques commerciales et de confidentialité de Google, cinq ans après que la Federal Trade Commission a conclu que la société respectait la plupart des lois.
Tout cela dépeint une entreprise qui pourrait passer les dix prochaines années à se battre pour protéger l’empire qu’elle a construit au cours de ses deux premières décennies. ■
Ce succès retentissant amène les régulateurs et les législateurs du monde entier à se demander si la société n’est peut-être pas devenue trop puissante, alors que ses services omniprésents aspirent les informations personnelles de milliards de personnes accrochées à ses produits.
Le moteur de recherche de Google reste la principale porte d’accès à internet, et son service de publicité numérique est en voie de générer des recettes d’environ 110 milliards $ US cette année. Une grande partie de ces revenus passe désormais par le système d’exploitation Android de Google, qui alimente 80% des téléphones intelligents du monde.
Google gère également le plus grand site de vidéos (YouTube), le navigateur web le plus populaire (Chrome), le meilleur service de messagerie (Gmail) et les cartes que la plupart des gens utilisent pour se déplacer (Google Maps).
Pas mal pour une entreprise qui a vu le jour il y a 20 ans vendredi, à l’aide d’un investissement initial de 100 000$ US. Google et ses sociétés soeurs, exploitées sous le parapluie d’Alphabet, valent maintenant 800 milliards $ US.
Bien que Google n’ait pas voulu commenter pour cet article, la société a souligné à plusieurs reprises que ses produits, essentiellement gratuits, sont si largement utilisés parce que les gens les apprécient.
Le succès de Google entraîne souvent des comparaisons avec Microsoft.
En 1998, l’année du lancement de Google, les régulateurs américains étaient tellement préoccupés par la puissance de Microsoft (par