BLAINE HIGGS DÉVOILE SON PLAN
Blaine Higgs garde le cap, à deux semaines du scrutin. En rencontre éditoriale avec l’Acadie Nouvelle, mardi après-midi, il a réitéré qu’il n’imposera aucune nouvelle taxe s’il être porté au pouvoir.
Le chef du Parti progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick était de passage dans nos bureaux de Moncton en compagnie de son équipe afin de parler de sa vision pour l’avenir de la province.
Un avenir qui inclut un retour rapide à l’équilibre budgétaire au gouvernement provincial. Dès la deuxième année de son éventuel premier mandat. C’est un an de plus tôt que ce que promettent les libéraux.
Pour y arriver, il veut mieux gérer l’appareil gouvernemental et il promet de ne pas taxer davantage les contribuables néo-brunswickois.
«La première chose que j’ai dite (lors du lancement de la campagne), c’est que nous allons vivre avec les mêmes moyens, et qu’il n’y aurait pas de nouvelles taxes.»
Il compte réduire d’au moins 125 millions $ par année le déficit. Dès que l’équilibre sera atteint, cette somme sera consacrée à la réduction de la dette.
Lorsque nous lui avons demandé s’il s’engage tout de même à ce que la population ait plus d’argent dans ses poches sous sa gouverne que si Brian Gallant est réélu, il a répondu sans hésiter que oui.
«Cela ne fait pas de doute. Absolument. Regardez la situation dans laquelle se retrouve Gallant. Moi, je peux dire “pas de nouvelle taxe”, parce que mon programme reflète la réalité fiscale de la province», dit-il.
C’est que selon lui, les libéraux ont promis de dépenser beaucoup trop d’argent, depuis le début de l’année et au cours de la campagne qui bat son plein.
Il affirme que lorsque le budget sera équilibré –dès 2020-2021 promet-il– il pourra commencer à jeter un coup d’oeil aux moyens «d’offrir un allègement» aux contribuables, par exemple grâce à une diminution des impôts sur le revenu, à la TVH.
PAS DE RÉVISION STRATÉGIE DES PROGRAMMES EN VUE
Ces dernières semaines, Blaine Higgs a proposé de réviser divers programmes et ententes pour s’assurer qu’ils sont efficaces.
C’est le cas de l’entente sur la privatisation du Programme extra-mural. C’est aussi le cas du programme de droits de scolarité gratuits.
Le chef progressiste-conservateur ne souhaite cependant pas du tout mener une révision de tous les programmes gouvernementaux comme l’avaient fait les libéraux en début de mandat.
«Non, je ne le ferai pas. (...) Cette révision stratégique était un canular. Tout ce qu’ils ont développé n’était pas nouveau, c’était seulement une façade pour convaincre le public d’augmenter la TVH.»
Il compte faire des révisions à la pièce et aussi s’inspirer des rapports publiés au cours des dernières années par la vérificatrice générale sur divers programmes gouvernementaux. ■