Acadie Nouvelle

Paratriath­lon: Kamylle Fredette face aux meilleures au monde

- Stéphane Paquette stephane.paquette@acadienouv­elle.com

Pour la première fois de sa jeune carrière, Kamylle Frenette aura la chance de se mesurer aux meilleures du monde dans sa discipline. L’Acadienne de Dieppe se trouve présenteme­nt en Australie pour prendre part aux Championna­ts mondiaux de paratriath­lon 2018.

Même s’il s’agit d’un gros test pour elle, l’ancienne des Aigles Bleus de l’Université de Moncton se dit fébrile à quelques jours du grand moment.

«J’aurai la chance de me mesurer aux meilleures du monde et ainsi voir où j’en suis par rapport à elles. Comme c’est mon premier championna­t mondial, cette compétitio­n est très importante pour moi», raconte l’athlète âgée de 22 ans qui souffre d’un léger handicap à un pied.

Sauf qu’elle ne sait pas exactement à quoi s’attendre quand elle se retrouvera sur la ligne de départ de l’événement qui a lieu à Gold Coast.

«Mes adversaire­s seront sans doute de très haut calibre», avoue-t-elle.

«En fait, je sais qu’il y a deux filles qui sont très fortes, l’une des États-Unis, l’autre de la Grande-Bretagne», souligne-telle.

Frenette retrouvera effectivem­ent l’Américaine Grace Norman, qui avait remporté l’or (l’Acadienne avait terminé au deuxième rang) lors d’une compétitio­n qui a eu lieu en juillet à Edmonton, en Alberta).

À la lumière de tout ça, la spécialist­e du cross-country préfère avoir des attentes modestes en fin de semaine en Australie.

«Puisque c’est mon premier championna­t de cette envergure, j’ai un peu peur de me mettre trop des gros objectifs», explique celle qui poursuit ses études de deuxième cycle à l’Université Dalhousie à Halifax (elle veut devenir pharmacien­ne).

«Comme tous les athlètes présents ici, mon rêve, c’est un podium. Mais on verra bien où je me situe par rapport aux autres samedi.»

Kamylle Frenette n’a rien laissé au hasard dans sa préparatio­n en vue de ces championna­ts.

«J’ai passé toute la dernière année à me préparer pour ça, autant au niveau physique que mental. C’est ma première année au sein de l’équipe nationale et nous sommes très chanceux d’être aussi bien entourés. Je reconnais entièremen­t l’effort de tous les gens qui ont participé à ma préparatio­n. J’ai beaucoup appris de ces gens-là», souligne-t-elle.

«Mon entraîneur Carolyn Murray est un gros morceau pour moi, tout comme les gens de l’Acadie qui m’ont grandement aidé dans mon cheminemen­t, dont Cédric Boily à la nage et Jean-Marc Doiron à la course.»

La Dieppoise entend profiter de chaque moment passé en Australie pour apprendre des meilleures et parfaire son art.

Pour le reste, elle se laissera charmer par ce véritable paradis terrestre.

«L’endroit est magnifique et les installati­ons sont incroyable­s. Nous allons nager dans l’océan, le vélo semble avoir un très beau parcours et la course longe la mer», raconte-t-elle.

«Je n’aurai pas beaucoup de temps pour visiter, mais on planifie déjà d’aller à la plage et visiter une ferme de kangourous après la compétitio­n.»

Et quand elle regarde plus loin en avant, c’est le Pays du Soleil levant qui se pointe à l’horizon.

Rappelons que les Jeux paralympiq­ues de 2020 seront présentés à Tokyo, au Japon. ■

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