Le long périple d’un criminel prend fin à Edmundston
Les aventures rocambolesques de Tomy Loranger dans plusieurs régions du Canada ont connu un dénouement cette semaine dans une salle de la Cour provinciale, à Edmundston. GRC, de la Police provinciale de l’Ontario, du Service de police de Hamilton et du Service de police de Port Hope, rien de moins!
Une enfance difficile et une cyberdépendance évidente l’auraient mené à agir de la sorte, ont expliqué le procureur de la Couronne et l’avocat de la défense, Me Shawn Beaulieu.
«Durant quatre mois il est parti sur une dérape», a expliqué Me Pierre Roussel, tout en qualifiant des entrées par effraction de crimes très graves.
Celui-ci a néanmoins témoigné du fait que Tomy Loranger avait une grande capacité de réadaptation dans la société.
Il a aussi souligné le fait que l’accusé a décidé d’être jugé à un seul endroit, soit à Edmundston, pour des crimes commis du Nouveau-Brunswick jusqu’en Alberta. Cela représente une économie de temps et d’argent importante pour le système.
Lors de sa comparution devant la juge Volpé pour l’imposition de sa peine, Tomy Loranger a tenu à remettre une lettre manuscrite à la magistrate.
Celle-ci a qualifié la lettre d’oeuvre littéraire, avant de se rendre aux arguments de la défense et de la Couronne et de lui imposer une peine d’incarcération de 45 mois.
Puisqu’il est détenu depuis le 23 octobre 2017, il ne reste plus que 29 mois à purger derrière les barreaux pour l’individu qui a longuement salué le travail de la juge et des avocats présents au tribunal et qui les a remerciés avant de reprendre le chemin du Centre régional correctionnel de Madawaska, à Saint-Hilaire. ■