La Ligue de hockey senior Nord-Est est en péril
Le décompte est commencé. Si une quatrième formation ne s’est pas manifestée d’ici jeudi midi, la Ligue de hockey senior Nord-Est fermera les livres.
C’est le président de la LHSNE Roger Brun qui a confirmé l’ultimatum pendant une conversation téléphonique, jeudi, en début de soirée.
Brun estime qu’il serait inutile d’attendre plus longtemps.
Rappelons que le circuit, qui a vu le jour en 2011, est sur le respirateur artificiel depuis le printemps dernier.
Pour l’instant, seuls les JC’s de Bouctouche, les Hawks d’Elsipogtog et les Acadiens de Memramcook, qui s’étaient pourtant désistés pendant les dernières séries éliminatoires, ont confirmé leur présence. Pour Roger Brun, c’est insuffisant.
«Si nous n’avons pas quatre clubs d’ici jeudi midi, ce sera terminé, assure le président. Il est déjà pas mal tard dans l’été et nous nous donnons juste une dernière chance de sauver la ligue.»
Selon Brun, il y a tout de même une petite lueur d’espoir puisqu’un groupe a récemment démontré un certain intérêt. Il y a cependant encore très loin de la coupe aux lèvres.
«Je ne nommerai pas de quel groupe il s’agit, mais nous travaillons actuellement sur le dossier. Il reste encore des détails à régler.»
Invité à nous donner le pourcentage de chances pour que ce groupe intègre les rangs, Brun a contourné la question en répondant: «Ça avance, mais ce n’est pas encore prêt».
Roger Brun a par ailleurs réitéré la volonté du circuit à couper dans les dépenses afin que chaque club puisse opérer sans risquer de perdre pantalon et chemise. Pour être plus clair, terminé l’époque où les équipes composaient au-dessus de leurs moyens.
«Nous voulons que les équipes cessent de payer les joueurs et coupent leurs dépenses à zéro, dit-il. C’est du moins ce que nous souhaitons. Déjà, il est décidé qu’il n’y aura plus de joueurs importés, plus d’échanges et plus de repêchages. Grosso modo, nous allons ressembler pas mal à la Ligue AcadieChaleur.»
Ainsi, les équipes aligneront désormais des joueurs qui auront fréquenté la polyvalente (ou les polyvalentes) de leur territoire. Toutefois, un joueur habitant dans l’un des territoires, mais qui a fréquenté la polyvalente d’un autre territoire du circuit, aurait l’option de jouer pour l’une des deux équipes.
Il y a également fort à parier que si la ligue poursuit ses activités, elle changera de nom.
«C’est tout probable, confie Brun. Mais pour être franc, c’est le dernier de nos soucis. Le plus important est de d’abord trouver une quatrième équipe.» ■