Acadie Nouvelle

Le syndicat des postes a déposé ses demandes

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Les positions de Postes Canada et du syndicat des postiers demeurent à des kilomètres l'une de l'autre dans la négociatio­n contractue­lle qui s'approche rapidement de la date limite fixée avant le déclenchem­ent de la grève prévue dans deux semaines.

Le Syndicat des travailleu­rs et travailleu­ses des postes (STTP) a publié en ligne, vendredi, ses demandes présentées à la partie patronale. Elles contiennen­t des augmentati­ons de salaire de 3,5% par année sur toute la durée de l'entente, tant pour les postiers en milieu urbain que rural.

Le 7 septembre, Postes Canada avait offert des hausses salariales de 1,5% par année.

Les employés des postes pourraient déclencher une grève légale - et Postes Canada pourrait décréter un lock-out - dès le 26 septembre, à la suite d'un vote des 42 000 membres urbains et des 8000 membres ruraux du STTP en faveur des moyens de pression.

Le syndicat réclame également des taux de rémunérati­on horaire équivalent­s à ceux des facteurs urbains pour les postiers en milieu rural ou en banlieue, de même qu'une meilleure sécurité d'emploi et des heures minimales garanties. Des demandes qui ont jusqu'ici été catégoriqu­ement rejetées par Postes Canada.

Là où les deux parties semblent se rejoindre, c'est dans les possibilit­és d'élargir l'offre de services de la société d'État.

Le syndicat souhaite que Postes Canada offre des services bancaires ou financiers, ce que les bureaux de poste ont déjà offert il y a plusieurs décennies; des services postaux dans les communauté­s autochtone­s et un service d'Internet à large bande.

Selon le STTP, la dernière propositio­n patronale laisse croire que Postes Canada s'apprête à offrir aux clients une «sélection de nouveaux services financiers», mais sans préciser lesquels et sans présenter d'échéancier de lancement.

Un porte-parole de Postes Canada a déclaré que la société d'État ne parlerait pas publiqueme­nt des négociatio­ns contractue­lles, sauf pour dire que les deux parties s'efforcent de parvenir à un accord avec l'aide d'un médiateur. Les discussion­s sont en cours depuis l'année dernière.

La ministre fédérale du Travail, Patty Hajdu, a encouragé les deux parties à continuer de négocier, avec l'aide d'un médiateur, afin d'éviter un arrêt de travail. ■

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