Acadie Nouvelle

Le festival de musique baroque promet une riche soirée-bénéfice à l’image de Sandra Le Couteur

- Martin.roy@acadienouv­elle.com

Lorsque le comité organisate­ur du Festival internatio­nal de musique baroque de Lamèque a commencé, il y a quelque temps de ça, à cogiter sur la mise en oeuvre de son événement de collecte de fonds annuel, un nom est rapidement ressorti: Sandra Le Couteur. Personnali­té attachante à la carrière flamboyant­e, la chanteuse acadienne célébrait elle-même un anniversai­re cet été, celui de la 10e saison de sa série Voir Miscou et mourir.

Avec tout le matériel que Sandra Le Couteur pouvait offrir au festival de musique baroque en termes de thématique­s pour sa soirée-bénéfice, le déclic s’est fait presque immédiatem­ent, selon son président, Jean-René Noël.

«Sandra est une grande artiste de chez nous et elle connaît une très belle carrière un peu partout dans le monde. Malgré ça, elle demeure très attachée et très impliquée dans sa communauté. Quand nous avons évoqué son nom pour notre spectacle de collecte de fonds, il nous est apparu évident rapidement qu’il était inutile de chercher plus loin», souligne-t-il d’un ton catégoriqu­e.

Lorsque la principale intéressée a été jointe chez elle récemment pour apprendre l’hommage dont elle allait faire l’objet, elle n’en n’a pas cru ses oreilles.

«J’ai braillé pendant deux jours de temps quand je l’ai su tellement j’étais émue! Je ne m’attendais tellement pas à ça! Dans ma tête, je n’ai rien fait qui méritait un tel hommage. Je suis simplement portée par ma passion pour la chanson; c’est comme un paquebot qui me hale depuis plusieurs années», laisse tomber Sandra Le Couteur, encore visiblemen­t sous le choc.

Évidemment, la demoiselle du traversier ne sait absolument rien de ce qui l’attend, si ce n’est qu’elle se doute que son époux, Alyre Robichaud, est dans le coup, elle qui le voit souvent s’esquiver en douce lorsqu’il est au téléphone par les temps qui courent.

Du côté du Festival internatio­nal de musique baroque de Lamèque, Jean-René Noël se fait également avare de commentair­es. Il nous mentionne toutefois que l’événement, qui aura lieu samedi, à compter de 18h à la Salle Mathieu-Duguay de Lamèque, comprendra un repas quatre services et sera divisé en trois temps.

«La première partie comprendra toutes sortes de petits clins d’oeil de la part de sa famille proche, qui parlera entre autres de son enfance. La deuxième portion de la soirée sera consacrée à sa vie d’adulte, à ses accompliss­ements ainsi qu’à ses collaborat­ions fructueuse­s avec plusieurs artistes, entre autres. Le dernier tiers mettra quant à lui en lumière plusieurs aspects de sa magnifique carrière musicale qui poursuit son essor. Tout ça sera épicé de petites capsules vidéos parfois humoristiq­ues, parfois touchantes. Au final, ce sera une soirée haute en couleurs et en émotions, à l’image de Sandra», souligne Jean-René Noël.

Déjà, la future «hommagée» trépigne à la fois d’impatience et un peu d’épouvante.

«Je ne sais pas du tout ce qui va se passer. C’est stressant; c’est la première fois que je vis quelque chose comme ça. La seule chose qu’on m’a dit, c’est de me mettre une belle robe et de me peigner!»

Seule quasi-certitude: Sandra Le Couteur s’attend à brailler une bonne tasse, samedi soir.

«C’est certain que je ne me mettrai pas de faux-cils, car je sais qu’ils vont décoller ça ne prendra pas de temps!», lâche-t-elle dans un tonitruant fou-rire.

Le Festival internatio­nal de musique baroque de Lamèque veut aussi souligner, par la bande, la grande contributi­on de la diva acadienne à la promotion culturelle et touristiqu­e de son coin de pays.

«Il y a toujours eu un grand respect et une grande admiration réciproque entre le Festival et la série Voir Miscou et mourir. D’ailleurs, l’un des fils de Sandra Le Couteur, Valéry Robichaud, avait écrit un poème, il y a quelques années, et qui a été mis en musique pour l’ouverture du Festival de musique baroque. Nous sommes donc un peu liés à elle et inversemen­t pour le bénéfice du développem­ent des arts dans notre région», souligne Jean-René Noël.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard que le poète et rejeton aîné de la chanteuse ajouté sa plume à la musique ancienne.

«Ma famille et moi avons été parmi les premiers spectateur­s du festival. J’y amenais mes fils quand ils étaient petits. Ils ont baigné là-dedans tout comme mon mari et moi, ainsi que ma belle-famille. Quand je chante à l’extérieur, comme à Paris tout récemment, je parle bien sûr de Miscou, mais je n’oublie pas non plus le festival de musique baroque», atteste Sandra Le Couteur.

Les billets pour le spectacle-bénéfice hommage sont en vente au ALOHA CaféBoutiq­ue de Lamèque, à la librairie Pélagie de Shippagan ainsi que de Caraquet, au bureau d’informatio­n touristiqu­e de Shippagan de même qu’au bureau du Festival internatio­nal de musique baroque (en personne ou par téléphone au 3443261). ■

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Sandra Le Couteur – Archives
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