Une déclaration commune «ridicule»
Le chef de l’Alliance des gens du Nouveau-Brunswick rejette du revers de la main la déclaration commune publiée mardi par de nombreux organismes et maires francophones.
Dans cette déclaration, les signataires – dont le nombre a considérablement augmenté mercredi avec l’ajout de plusieurs maires, dont celui de Caraquet, Kevin Haché, qui a été défait lors des élections de lundi à titre de candidat progressisteconservateur – dénoncent l’Alliance.
Ils lancent le message aux autres partis que s’ils s’associent ou forment un gouvernement de coalition avec l’Alliance, ils poseront un geste inacceptable qui serait un «affront aux francophones de cette province».
En entrevue, Kris Austin reste perplexe face à cette levée de boucliers.
«Je pense que c’est ridicule. Ce que nous avons dit dès le début, c’est que nous appuyons les droits des citoyens francophones et anglophones de recevoir des services gouvernementaux dans la langue de leur choix.»
Il ajoute qu’il a bien du mal à voir pourquoi les organismes et les maires francophones s’en prennent à son programme.
«Je ne sais pas si ces groupes interprètent mal ce que nous disons, ou s’ils ne comprennent pas ce que nous disons ou s’ils sèment simplement la peur au sein de la population francophone. Mais c’est dommage.»
L’Alliance des gens propose notamment l’abolition du Commissariat aux langues officielles, l’abandon du transport séparé des élèves francophones et anglophones ainsi que la fusion des deux régies de la santé. - PRN