Le Salon du livre de la Péninsule acadienne, plus qu’un événement littéraire
Au fil des 15 dernières années, le Salon du livre de la Péninsule acadienne est devenu un rendez-vous littéraire incontournable dans le nord du NouveauBrunswick. L’événement a encore fait ses preuves cette année.
Selon les organisateurs, plus de 15 000 personnes ont assisté aux diverses activités du Salon, qui se sont déroulées principalement au Centre Rhéal-Cormier de Shippagan, mais également à différents endroits dans la région.
«Cette année, nous avons été agréablement surpris de l’engouement pour nos différentes activités. Il y a eu des journées très occupées. Ça fait trois ans que je travaille pour le salon, et c’était la première fois en trois ans que je voyais une file d’attente qui se rendait jusqu’à l’extérieur. Vendredi soir et samedi après-midi, c’était assez impressionnant de voir le nombre de gens qui sont venus assister aux animations jeunesse, aux tables rondes et ainsi de suite», souligne François Cormier, directeur général de l’événement.
Pour son 15e anniversaire, le Salon du livre de la Péninsule acadienne tenait à être plus qu’un événement littéraire. Les organisateurs ont ainsi décidé de stimuler une réflexion autour du thème de la liberté.
Pour y arriver, le slogan du salon a été choisi en honneur d’un essai du nationaliste québécois Pierre Falardeau, «La liberté n’est pas une marque de yogourt».
«On voulait lui donner une saveur et surprendre les gens. On voulait qu’il y ait une curiosité qui se développe.»
PLACE À LA JEUNESSE
Encore une fois, les responsables ont tenu à présenter de nombreuses activités pour les jeunes.
La semaine dernière, environ 6000 élèves des écoles du District scolaire francophone Nord-Est, même celles du Restigouche et de la région Chaleur, ont été visités par des auteurs jeunesse.
Jeudi et vendredi, près de 2000 élèves ont également eu l’occasion de visiter le site d’exposition du salon.
«Je pense que nous pouvons être très fiers de notre collaboration avec le district scolaire. Les auteurs ont une très belle réception dans les écoles. Les élèves ont lu leurs livres. Ils sont toujours préparés à recevoir les auteurs!»
En plus des jeunes, le Salon du livre de la Péninsule acadienne tente de se rendre plus accessible auprès des personnes aînées. Des activités ont eu lieu dans six foyers de la région.
Les résultats ont été mitigés, admet François Cormier, mais le directeur général entend tirer des leçons de cette première expérience afin d’améliorer le concept l’an prochain. ■