Pour des relations de respect mutuel
Joseph Jacquard Président de l’AAMS
Cette lettre ouverte est en réponse à des accusations, à de faux renseignements, et à des généralisations injurieuses qui circulent à présent dans les médias sociaux, concernant les Métis de l’est du Canada.
L’Association des Acadiens-Métis Souriquois (AAMS) n’a jamais recommandé ou promu aucun avantage d’impôts qui proviendraient de la délivrance des cartes d’adhésion. Les membres ont constamment été informés que tels bénéfices sont les droits des Mi’kmaqs et des autres personnes qui se trouvent sous les auspices et l’autorité de la Loi sur les Indiens. Les Acadiens-Métis ne sont pas contrôlés par la Loi sur les Indiens, et ils ne le désirent pas l’être non plus. Le désir est pour une coexistence paisible avec nos amis des Premières Nations et une reconnaissance de la souveraineté inhérente de la Nation Mi’kmaw. On cherche aussi le respect pour notre peuple, nos traditions et nos coutumes. Nous croyons que les peuples autochtones et les traditions peuvent mieux prospérer ensemble. Cependant, on refuse toutes formes d’intimidation envers nos membres et le dénigrement de notre culture et histoire.
La citation suivante provient de la Constitution de l’AAMS, à laquelle le conseil d’administration et les cadres supérieurs adhèrent constamment et strictement à la lettre: «De faire renaître et promouvoir des relations de respect mutuel, d’amitié et de soutien entre le peuple acadien-métis et le peuple mi’kmaw, comme les relations étaient autrefois avant le contrôle efficace de la gouvernance par les Britanniques dans la province de la Nouvelle-Écosse;
De conclure des accords avec le peuple mi’kmaw pour éviter toute menace perçue ou actuelle, tout conflit ou toute compétition associée avec les objectifs de cette société. La société ne désire pas partager les bénéfices et les droits qui appartiennent au peuple mi’kmaw».