Lewis Hamilton obtient une deuxième chance de mériter un 5e championnat
Lewis Hamilton a une deuxième chance d’obtenir le titre de champion de la saison de Formule Un. Et il n’aura pas besoin de se surpasser, au Grand Prix du Mexique.
Le Britannique n’a qu’à terminer septième, dimanche, pour enlever tout espoir de championnat à Sebastian Vettel, de Ferrari. Hamilton mène par 70 points et il peut s’assurer d’un cinquième titre en carrière, lors de la 19e des 21 courses au calendrier.
Mais ne vous attendez pas à ce que Mercedes lève le pied de la pédale. Une victoire constituerait un point d’exclamation pour une brillante seconde moitié de saison, de la part de Hamilton.
«Mon objectif, c’est de gagner la course pour mériter le titre», a affirmé Hamilton.
Les autres pilotes sur la grille n’attendent rien de moins qu’une telle attitude.
«En tant que pilote, vous voulez toujours gagner. Je ne pense pas que ça change», a déclaré Max Verstappen de
Red Bull, champion en titre au Mexique, où il aspire de nouveau à la première place.
La Scuderia compte sur Vettel ou Kimi Raikkonen, qui a remporté sa première victoire en cinq saisons la semaine dernière, au Grand Prix des États-Unis.
Le septième rang ou mieux pour Hamilton peut sembler facile, mais rien n’est garanti. Une cinquième consécration lui permettrait de rejoindre l’Argentin Juan Manuel Fangio, qui a remporté cinq victoires dans les années 1950. Seul l’Allemand Michael Schumacher compte davantage de titres, avec sept.
«Si je devais gagner le titre, ce serait l’un dont je serai le plus fier, que j’apprécierai le plus», a confié Hamilton.
Les foules au Mexique sont parmi les plus festives et dimanche devrait le refléter, surtout si la course s’apparente à celle au Texas en fin d’épreuve, palpitante.
Verstappen estime que l’altitude permet de garder les meilleures voitures ensemble, annulant l’avantage de puissance de Mercedes et Ferrari sur la longue ligne droite du circuit.
La piste de l’autodrome Hermanos Rodriguez est de loin la plus élevée en Formule Un, à 2300 mètres en hauteur.
«Les moteurs seront un peu plus proches. C’est notre meilleure chance de gagner», a dit Verstappen.
Relancé en 2015, après 23 ans, le Grand Prix du Mexique entame la quatrième année d’un contrat de cinq ans.
Des tensions sont à prévoir pour sa survie, par contre. Le gouvernement aura consacré environ 250 M$ en cinq ans à la course. ■