Acadie Nouvelle

Félix Boivin: d’Acadie-Bathurst… à une autre équipe en reconstruc­tion

- Robert Lagacé robert.lagace@acadienouv­elle.com

À moins que le destin n’en décide autrement, Félix Boivin patinera pour la dernière fois sur la glace du Centre régional K.-C.-Irving, jeudi soir. Réputé pour sa joie de vivre, le numéro 55 des Foreurs de Val-d’Or anticipe toujours avec bonheur chacune de ses visites à Bathurst.

En comptant les trois matchs disputés la saison dernière dans l’uniforme des Tigres de Victoriavi­lle, dont deux pendant les séries éliminatoi­res, Boivin en sera donc à une quatrième visite depuis que le Titan l’a échangé aux Tigres en compagnie d’un choix de sixième tour en juin 2017. Félix Meunier, qui n’aura fait que passer à Bathurst, et un choix de troisième ronde ont fait le chemin inverse.

«C’est toujours spécial de venir jouer à Bathurst!», s’exclame l’arrière de 5 pieds 7 pouces et 178 livres.

«J’ai quand même joué deux saisons et demie dans cette ville et j’y ai passé de très beaux moments. Surtout avec mon frère Christophe», souligne-t-il.

C’est d’ailleurs au Centre régional K.-C.Irving et sous le regard de son frère qu’il a inscrit son premier but en carrière, le 31 octobre 2015. Aussi bien dire qu’il y a trois ans jour pour jour.

Cette visite à Bathurst ne pouvait d’ailleurs mieux tomber pour Félix Boivin puisqu’il sera en quête d’un 100e point en carrière. Pas si mal pour un défenseur.

«C’est drôle que vous me parlez de ça, parce qu’honnêtemen­t je n’étais même pas au courant de ce chiffre», mentionne Boivin, qui totalise pour l’instant 29 buts et 70 mentions d’aide en 222 rencontres de saison régulière.

«Pour moi, le plus important a toujours été d’aider l’équipe à gagner, de faire tous les petits détails qui font la différence pour l’équipe. J’ai toujours préféré me concentrer aux succès de l’équipe», affirme-t-il.

Parce qu’ils voulaient avoir un vétéran pour diriger leur attaque à cinq, les Foreurs sont allés le chercher dans les Bois-Francs, lors de l’encan de juin, moyennant en retour une sélection de quatrième tour. Même s’il présente un différenti­el négatif de -22, il n’en demeure pas moins que Boivin fait le travail sur le plan offensif avec ses quatre buts et 11 passes en 16 duels. Un seul arrière a fait mieux que lui à ce chapitre jusqu’ici, soit Charles-Édouard D’Astous (6-14=20), de l’Océanic de Rimouski.

Comme c’est le cas pour le Titan (3-11-1, 7 pts, 17e), les Foreurs (4-10-2, 10 pts, 16e) sont également dans un cycle de reconstruc­tion.

Toutefois, la formation abitibienn­e joue du bien meilleur hockey que leurs adversaire­s de jeudi soir, comme en témoignent leur fiche de quatre gains, cinq revers et une défaite en prolongati­on lors de leurs 10 derniers duels. Et Boivin, le meilleur pointeur du club, a évidemment un gros mot à dire dans les succès du club.

«Je suis vraiment bien à Val-d’Or. Je me sens en confiance et à ma place», dit-il.

«Je suis arrivé ici au mois d’août et j’ai été accueilli à bras ouverts comme un pro. L’organisati­on est superbe, de même que ma famille de pension. Honnêtemen­t, je ne pourrais pas demander mieux. L’organisati­on traite les joueurs comme des profession­nels et j’aime cela à merveille. Vraiment, j’adore cette place», soutient Boivin.

LE RETOUR AU JEU DE CROSSMAN ENCORE RETARDÉ

Si le retour au jeu d’Ethan Crossman risque d’être retardé encore d’une semaine, le Titan d’Acadie-Bathurst pourra toutefois compter sur le Slovaque Kristian Kovacik, jeudi soir, face aux Foreurs de Val-d’Or.

Le joueur de centre de 17 ans, auteur d’un but et deux passes en 12 rencontres, a raté les trois derniers matchs en raison d’une commotion cérébrale. ■

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