Washington rétablit toutes les sanctions jadis imposées à l’Iran
L’administration Trump a annoncé vendredi qu’elle rétablissait toutes les sanctions imposées à l’Iran qui avaient été abolies en vertu de l’accord nucléaire de 2015.
Les sanctions prendront effet lundi. Elles touchent les secteurs iraniens du transport, des finances et de l’énergie.
Il s’agit de la deuxième série de sanctions à être rétablies depuis que le président Donald Trump s’est retiré de l’accord nucléaire au mois de mai.
À part quelques rares exceptions, les sanctions pénaliseront les pays qui continuent à importer du pétrole iranien et les entreprises qui font des affaires avec des entités iraniennes inscrites sur une liste noire, notamment la banque centrale iranienne, plusieurs institutions financières privées et des compagnies portuaires et de transport publiques.
Le secrétaire d’État américain Mike Pompeo a expliqué que les sanctions visent à «altérer fondamentalement le comportement de la République islamique d’Iran».
Il a publié une liste de 12 demandes auxquelles l’Iran devra se plier pour obtenir le retrait des sanctions. L’Iran devra entre autres s’engager à cesser d’appuyer le terrorisme, stopper son implication militaire en Syrie et mettre fin à ses programmes de développement nucléaire et de missiles balistiques.
Huit pays «amis» des États-Unis comme l’Italie, l’Inde, le Japon et la Corée du Sud - ont reçu une exemption temporaire pour continuer à importer du pétrole iranien pendant une période limitée, pourvu qu’ils cessent entièrement ces importations.
Pour sa part, le secrétaire du Trésor Stephen Mnuchin a dit que 700 nouvelles compagnies iraniennes et individus feront maintenant l’objet de sanctions. ■