Les coureurs du N.-B. ont connu une année exceptionnelle
Athlétisme Nouveau-Brunswick vient de connaître une année 2018 exceptionnelle et nos athlètes plus âgés ont beaucoup à y voir (voir tableau). C’est toutefois sans oublier que les jeunes Laura Dickinson et Erin Vringer ont démontré qu’il y aura assurément un après Geneviève Lalonde dans les épreuves de longue distance. Et à écouter le président Marc Lalonde les prochaines années s’annoncent captivantes à tous les niveaux.
Si de grands efforts sont actuellement mis en oeuvre dans l’organisation des IXes Jeux de la Francophonie qui auront lieu à Moncton et à Dieppe, en 2021, il va se brasser pas mal d’autres affaires d’ici là.
Ainsi, Athlétisme NB tente actuellement d’obtenir l’organisation d’un autre événement international pour juin 2020, toujours au stade de Moncton.
«Nous sommes en discussion pour le moment, affirme Marc Lalonde. Nous aimerions pouvoir faire une annonce d’ici ce printemps.»
Ce projet, ainsi que les Jeux de la Francophonie seront évidemment au centre des discussions de l’Assemblée générale annuelle de l’organisme, ce dimanche, au Days Inn d’Oromocto à compter de 10h.
Le directeur des compétitions sportives et des concours culturels des Jeux de la Francophonie, Jean-Luc Benoit, y fera d’ailleurs une présentation.
«En gros, je vais présenter de manière générale les Jeux de la Francophonie aux membres d’Athlétisme NB, indique Jean-Luc Benoit. Ils vont avoir droit à un bref aperçu du projet, particulièrement en ce qui concerne l’athlétisme. Athlétisme NB et Athlétisme Canada sont des partenaires importants dans l’organisation de cette compétition et nous voulons tout simplement les informer où nous en sommes rendus.»
Toujours au sujet des Jeux de la Francophonie, Marc Lalonde confie qu’Athlétisme NB a bien l’intention d’en tirer profit de plus d’une façon.
«Nous voulons que cet événement devienne un tremplin pour l’avenir de l’athlétisme dans la province. D’abord, c’est clair que ça va nous permettre d’améliorer nos installations et de faire l’acquisition de nouveaux équipements, particulièrement pour l’école Mathieu-Martin», révèle Marc Lalonde.
«Mais nous voulons aussi profiter des Jeux de 2021 pour tenter d’obtenir une aide financière afin de développer davantage d’entraîneurs et d’officiels. Là aussi, on espère être capable de faire une annonce sous peu», dit-il.
Par ailleurs, Marc Lalonde est d’avis que de plus en plus d’athlètes, d’entraîneurs et d’officiels, ainsi de meilleures installations sportives sont la recette pour développer davantage d’athlètes de niveau international.
Selon lui, si le Nouveau-Brunswick parvient à capitaliser sur son projet de développement à long terme, ce n’est pas seulement un ou deux athlètes que la province pourra fournir à l’équipe nationale en vue des Jeux olympiques et des Jeux paralympiques, mais bien le double. Et cela, aussi tôt que 2028.
Par exemple, la récente subvention de 60 000$ de la Fondation Bon départ de Canadian Tire pour le sport paralympique rapporte déjà des dividendes.
«Ça nous permet non seulement de mieux supporter nos athlètes, mais ça nous aide aussi dans l’achat d’équipement», souligne Marc Lalonde.
L’ouverture du Field House de Saint-Jean à l’automne 2019 est une autre excellente nouvelle pour l’avenir de l’athlétisme, estime Lalonde.
Ce complexe intérieur, dont le coût est estimé à plus de 15 millions $, permettra non seulement la présentation d’événements nationaux, mais aussi à plus long terme de compétitions internationales. L’athlétisme n’est pas le seul sport visé par le Field House, puisqu’on sera également en mesure de présenter d’autres disciplines telles que le soccer, le rugby, le frisbee ultime et la gymnastique, entre autres. ■