L’ARÉNA J.-LOUIS-LÉVESQUE EST-IL TROP DÉSUET, GLACIAL ET REPOUSSANT?
L’omniprésence d’internet et des réseaux sociaux dans la vie des jeunes a également changé les données.
Il y a 20 ans, les étudiants n’avaient pas 36 options le vendredi et le samedi soir. Aujourd’hui, ils sont nombreux à passer leurs soirées devant leur écran. La direction de l’U de M doit aussi se regarder dans le miroir.
Fait-on assez pour attirer la clientèle étudiante?
Se fie-t-on un peu trop sur les médias sociaux pour publiciser les différents rendez-vous sportifs?
A-t-on trop délaissé les bonnes vieilles publicités à la radio, à la télévision et dans les journaux?
Fait-on un effort suffisant pour «enrober» le produit offert et maximiser l’expérience à l’aréna, dans le stade ou dans le gymnase?
L’aréna J.-Louis-Lévesque, baptisé le congélateur par plusieurs, répond-il toujours aux attentes des spectateurs ou estil tout simplement trop désuet, glacial et repoussant?
Doit-on changer drastiquement l’environnement dans lequel évoluent les deux équipes de hockey?
Une chose demeure certaine: la popularité du hockey n’est pas en cause.
C’est la fierté des étudiants et étudiantes (et des gens de la communauté acadienne) envers LEUR équipe qui l’est. La popularité du hockey se maintient année après année, que ce soit au niveau professionnel, junior ou mineur.
La balle est donc dans le camp des étudiantes des étudiantes, mais aussi des anciens et des anciennes.
C’est toute la communauté que forme l’Université de Moncton qui doit appuyer ses équipes sportives, et particulièrement son équipe de hockey, qui demeure la principale vitrine de l’institution sur la scène nationale et internationale. Personne d’autre ne le fera à sa place.
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