Un potentiel commercial à développer
Outre une succursale de la SDQC, Pointe-à-la-Croix ne dirait pas non à quelques commerces de plus sur son territoire. La Société d’aide au développement de la collectivité (secteur baie des Chaleurs) a récemment conduit une étude afin de vérifier les habitudes et les zones de consommations principales des citoyens de la baie des Chaleurs (portion québécoise). «C’était certain que le Nouveau-Brunswick (Restigouche) allait ressortir fort. Durant la période des Fêtes, ce n’est pas rare de voir des autobus descendre de Gaspé pour aller y magasiner», explique-t-il. Cela dit, certains aimeraient maintenant connaître les effets du phénomène opposé, à savoir à quelle fréquence et dans quel contexte les gens du nord du Nouveau-Brunswick font des achats du côté québécois de la baie des Chaleurs. Ces informations fourniraient un bon indicateur aux communautés sur le potentiel de développement. «À Pointe-à-la-Croix, on a une agglomération d’environ 20 000 habitants. On sait que les gens traversent déjà ici du Nouveau-Brunswick pour faire certains achats (dont l’alcool bien entendu). Les gens viennent déjà, alors on peut certainement proposer davantage, surtout qu’on a l’espace pour le faire», estime le maire, pointant particulièrement du côté de la jonction du boulevard Interprovincial et de la route 132, le principal axe routier de la Gaspésie. - JFB