Acadie Nouvelle

Plekanec fait ses adieux au CH

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Environ une heure avant que les joueurs ne sautent sur la glace pour l’entraîneme­nt de vendredi, le Canadien a annoncé qu’il avait décidé de rompre les liens, d’un commun accord, avec le vétéran Tomas Plekanec.

Si certaines personnes ont douté du concept de commun accord, ces doutes ont sans doute disparu lorsque Plekanec s’est assis à la même table que le directeur général Marc Bergevin dans la salle de conférence du Complexe sportif Bell, sur le coup de 11h30.

Et on pouvait sentir que les deux hommes avaient le coeur gros en confirmant ce deuxième «divorce» entre Plekanec et le Tricolore en moins de neuf mois. Un divorce qui, cette foisci, est irrévocabl­e.

«Je veux remercier Marc, Geoff (Molson) et l’organisati­on pour les magnifique­s années que j’ai passées à Montréal. J’apprécie la manière dont Marc m’a approché au cours des derniers jours. C’est difficile, c’est certain, mais je comprends que c’est une décision pour l’organisati­on», a dit Plekanec.

«J’ai souvent dit que je voulais prendre ma retraite dans l’uniforme du Canadien de Montréal, a-t-il ajouté. Les amateurs ont toujours été merveilleu­x à mon endroit et j’espère qu’ils se souviendro­nt de moi comme d’un joueur qui a toujours donné 100%, qui a tout laissé pour l’équipe, pour le logo. Malheureus­ement, je n’ai pas eu la chance de jouer pour une coupe Stanley, mais je suis quand même très fier des années que j’ai passées à Montréal. Je peux partir la tête haute.»

Lors de la conférence de presse, Plekanec a admis que sa rencontre avec ceux qui allaient devenir ses anciens coéquipier­s pour leur faire part de la nouvelle avait été difficile.

«Ç’a été plus dur que je pensais. Je vais m’ennuyer des gars. Quand on vient ici chaque matin, on retrouve les membres d’une autre famille, on a chacun nos petites routines. Là, c’est terminé. C’est quelque chose qui va me manquer, c’est certain. Mais je vais regarder les gars et je vais les encourager.» Bergevin est revenu sur la signature du vétéran. «Quand on a pris la décision de ramener Tomas à Montréal, on avait Phillip Danault qui venait de finir la saison avec une commotion cérébrale, on avait fait l’acquisitio­n de Max Domi qui avait joué au centre à Phoenix, mais qu’on n’avait pas vu ici à Montréal, on n’avait aucune idée où serait KK (Jesperi Kotkaniemi), et on n’avait pas encore fait l’acquisitio­n de (Matthew) Peca», a énuméré Bergevin.

«C’est dur», a affirmé le capitaine Shea Weber, qui a été le premier joueur de l’équipe à s’exprimer à ce sujet lors d’une mêlée de presse pendant que ses coéquipier­s s’entraînaie­nt.

De la façon dont Weber a parlé, c’est à se demander si Plekanec n’a pas même versé quelques larmes.

«C’était difficile de vivre ce moment et de le voir comme ça. Je n’entrerai pas dans les détails, mais c’était quelque chose de difficile, a répété Weber. Tomas n’a jamais été porté sur les discours. Ça n’a pas été très long.» - La Presse canadienne ■

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Tomas Plekanec - Archives

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