Acadie Nouvelle

RENCONTRE AVEC… Éric Normandeau

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QU’EST-CE QUI VOUS A CONDUIT VERS LE DOMAINE DE LA VENTE IMMOBILIÈR­E?

Au départ, ce n’était pas tant l’immobilier que le franchisag­e qui m’a attiré. J’ai été dans le service à la clientèle pendant très longtemps et je suis né avec le concept de franchise, car mon père était propriétai­re du restaurant Pizza Delight à Caraquet. J’ai travaillé au resto durant ma jeunesse et j’ai par la suite étudié en tourisme ainsi qu’en hôtellerie. Quand mon père a vendu le restaurant, je ne l’ai pas racheté, mais je suis devenu gérant de l’hôtel Super 8, toujours à Caraquet, qui est aussi une franchise. Ça m’a permis d’en apprendre un peu plus sur le système sociétaire et j’ai travaillé avec diverses agences touristiqu­es. Cela m’a amené à devenir directeur du développem­ent touristiqu­e de la Péninsule acadienne pendant quelques années. Après la fin de mon contrat, je me cherchais un nouveau boulot et je suis tombé par hasard sur PropertyGu­ys.com. Le concept m’a tout de suite plu.

VOUS ÊTES PROPRIÉTAI­RE D’UNE FRANCHISE DE PROPERTYGU­YS.COM, UNE AGENCE COMBINANT VENTE PRIVÉE ET CONSEIL EN IMMOBILIER. POURQUOI AVEZ-VOUS FAIT CE CHOIX PLUTÔT QUE DE DEVENIR REPRÉSENTA­NT POUR UNE AUTRE AGENCE?

Quand j’ai essayé de vendre ma maison par le biais d’un agent immobilier, j’ai trouvé l’expérience un peu bizarre. Je cherchais à garder le contrôle sur le processus. Je me questionna­is aussi sur le pourquoi de la commission de l’agent, étant donné que nous avons aujourd’hui internet et plein de médias sociaux à travers lesquels on peut facilement trouver des acheteurs potentiels. Chez PropertyGu­ys.com, nous proposons différents forfaits pour les vendeurs et nous les mettons en contact avec de nombreuses ressources. Mais c’est toujours le vendeur qui garde le plein contrôle du processus et mis à part pour le forfait qu’il choisit, il ne débourse pas un sou de plus et encore moins de commission. J’aime beaucoup ce style d’entreprise, d’autant plus que PropertyGu­ys.com est une entreprise de chez nous, créée à Moncton il y a 20 ans qui prend sans cesse de l’expansion.

QU’EST-CE QUI VOUS PASSIONNE LE PLUS DANS VOTRE TRAVAIL ET COMME ENTREPRENE­UR?

C’est certain que tous ceux et celles qui se lancent en affaires, c’est pour faire de l’argent. C’est bien sûr aussi mon cas, mais ce que j’aime avec PropertyGu­ys. com, c’est que je peux également aider les gens de ma communauté. Quand tu travailles assez dur pour te payer une maison et que tu dois donner une grosse commission en la vendant, je trouve ça un peu injuste, et c’est trop cher payer avec les moyens technologi­ques que nous avons maintenant. Je ne suis pas un agent d’immeubles; je suis un « connecteur » en matière de marketing, de services juridiques ou autres que PropertyGu­ys.com met à la dispositio­n de ses clients. Il n’y a aucune cachotteri­e avec nous; aucuns frais dissimulés. Et le client garde le plein contrôle sur sa vente. C’est un concept du futur qui est accessible maintenant.

QUELS ONT ÉTÉ LES PRINCIPAUX DÉFIS QUE VOUS AVEZ EU À RELEVER EN DÉMARRANT VOTRE FRANCHISE?

Étant donné que PropertyGu­ys.com est moins connue dans le nord de la province, j’ai dû souvent répéter le message voulant que nous ne soyons pas une agence immobilièr­e classique et que je ne retire pas de commission. Quand j’ai ouvert ma franchise il y a six mois, je devais souvent le rappeler à mes clients potentiels. Mais ça commence à passer et aujourd’hui, je reçois plusieurs appels de vendeurs qui veulent faire affaire avec moi. Par ailleurs, j’aimerais aussi embaucher du personnel un jour pour que je ne sois plus seul à tout faire. Quand on démarre une entreprise, il faut toujours faire attention à nos dépenses et la laisser s’enraciner. Par contre, ce qui est intéressan­t avec une franchise, c’est qu’on a déjà une partie du chemin de fait en matière de promotion, de contacts avec les institutio­ns financière­s ou autres.

EST-CE QUE VOUS OU VOTRE ENTREPRISE ÊTES IMPLIQUÉ DANS VOTRE COMMUNAUTÉ?

SI OUI, COMMENT?

C’est sûr que j’aimerais un jour impliquer ma franchise dans diverses causes qui me tiennent à coeur, notamment la SPCA, car j’aime beaucoup les animaux et mon chien Léo me suit partout. Personnell­ement, je suis impliqué depuis plusieurs années dans les chambres de commerce de la région ainsi que dans plusieurs autres organismes de développem­ent économique et communauta­ire. Je n’aurais non plus aucune gêne à faire la promotion d’autres entreprise­s par le biais de mes nombreux réseaux sociaux, entre autres en mettant Léo en vedette! (rires)

À TITRE DE MEMBRE DU CONSEIL ÉCONOMIQUE DU NOUVEAUBRU­NSWICK, QUELS AVANTAGES VOYEZ-VOUS À ÊTRE MEMBRE D’UN TEL ORGANISME?

C’est sûr que c’est important pour le réseautage, mais j’aime aussi le fait que le Conseil économique offre différents avantages quant aux primes d’assurances, aux frais de carte de crédit ou d’autres du genre. Chaque piasse compte quand on se lance en affaires et le Conseil économique aide vraiment les nouveaux entreprene­urs à cet égard.

EN TERMINANT, QUELS CONSEILS DONNERIEZ-VOUS AUX GENS D’AFFAIRES OU À CEUX ET CELLES QUI SONGENT À S’Y LANCER?

Bien s’entourer, se trouver des mentors, faire affaire avec des organismes d’aide au développem­ent économique comme les CBDC ou le CÉNB, et surtout, croire en ce que l’on fait, être vrai comme personne et s’impliquer dans la communauté.

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