Les Penguins au coeur de l’une de leurs pires séquences de la décennie
Lors des séances de vidéo que tient Mike Sullivan, les indices abondent quant aux raisons pourquoi les Penguins traversent leur pire séquence en plus d’une décennie.
La défense devient complètement désorganisée sous une pression soutenue. Les sorties de zone nettes qui créaient des deux contre un ou des trois contre deux ont cédé la place à des relances brouillons.
Sans oublier qu’en général, la LNH a adopté le tempo rapide instauré par Sullivan à son arrivée en poste, il y a près de trois ans. Cette embauche, combinée à une métamorphose de l’équipe orchestrée par le directeur général, Jim Rutherford, a aidé les Penguins à remporter deux coupes Stanley de suite, en 2016 et en 2017.
«Dans notre ligue, les équipes ont tendance à essayer d’imiter ce qui a eu du succès, a dit Sullivan. Nous avons eu de bon succès avec un certain style de jeu.»
Un style que Sullivan n’a pas l’intention d’abandonner, même si Pittsburgh a un rendement de 1-7-2 depuis 10 matches (en ne tenant pas compte du résultat de la partie de mercredi soir, qui n’était pas terminée au moment de mettre sous presse).
«Les gars qui forment notre noyau, (Sidney) Crosby, (Evgeni) Malkin, (Phil) Kessel, (Kris) Letang, tous ces gars-là savent patiner, a dit Sullivan. Ils peuvent encore garder la cadence.»
Lundi à la maison contre Buffalo, les Sabres ont enfilé les quatre derniers buts, l’emportant 5-4, en prolongation. Jack Eichel a mis fin au débat, complétant une séquence lancée par une bourde de Malkin, dans sa propre zone. Le genre d’erreur que commettait l’autre club et dont les Penguins profitaient, quand ça allait mieux.
Sidney Crosby a raté les trois derniers matches, soignant une blessure au haut du corps.
«Je pense que le problème a probablement été que les matches ne se ressemblaient pas», a confié Crosby, qui est revenu au jeu mercredi, contre Dallas, et qui a marqué le coup en inscrivant un but en première période.
«Nous avons trouvé différentes façons de perdre. Nous avons probablement corrigé une chose et quelque chose d’autre a été un facteur dans un autre match.»
Pittsburgh n’a pas raté les séries depuis la saison recrue de Crosby, en 2005-2006. Ce dernier souligne d’ailleurs qu’il est bien trop tôt pour paniquer.
«Nous devons avant tout nous assurer d’éliminer nos erreurs, a dit Crosby. Contre Buffalo, nous contrôlions bien le match. Je pense que si nous continuons dans cette voie, nous allons en tirer des leçons et gagner beaucoup plus souvent.»