CSR-Restigouche: un budget en hausse, mais toujours sous contrôle
Le budget de fonctionnement de la Commission de services régionaux du Restigouche pour la prochaine année augmentera d’environ 8%, une hausse jugée «raisonnable» par les membres de l’organisation qui l’ont ratifié à l’unanimité. En chiffre, le budget de la CSRRestigouche pour 2019 sera de 2 747 334$, une hausse de 161 778$ comparativement à celui de l’année en cours. La part du lion ira au département des déchets solides qui dévorera 137 328$ de cette augmentation. Président du comité des finances et maire de Balmoral, Charles Bernard estime que la CSR-Restigouche continue de bien contrôler ses finances, et ce, en dépit des projets en cours. «Pour moi, on a réalisé un véritable tour de force au niveau de nos finances. On a pris des décisions réfléchies et dans nos moyens. Les budgets ont explosé dans certaines autres CSR, mais nous on réussit malgré tout à contrôler nos dépenses tout en continuant de fournir nos services habituels», estimet-il, rappelant que son organisation vient tout juste de lancer le programme de recyclage à domicile. La GRC prévient le public qu’un grand nombre de fraudes ont été signalées récemment dans les régions de Sussex et de Hampton.
Selon la GRC, différents types de fraudes ont été commis, soit par téléphone, par courriel et par l’intermédiaire de sites de rencontre.
Dans un des cas, une personne s’est fait soutirer des dizaines de milliers de dollars par une personne rencontrée sur internet. Dans de nombreuses autres situations, un fraudeur a appelé des gens pour leur demander d’aller acheter des cartescadeaux prépayées. Certaines personnes en ont acheté pour des centaines, voire des milliers de dollars, puis elles ont fourni le code de vérification au fraudeur. Le caporal George Parisella indique que pour tromper leurs victimes, les fraudeurs utilisent des noms d’organismes ou de commerces d’apparence légitime, comme l’Agence du revenu du Canada, Microsoft, ou des compagnies émettrices de cartes de crédit, des institutions bancaires ou des sociétés de prêts. Il ajoute que dans certains cas, les fraudeurs disent aux gens qu’ils pourraient se faire arrêter s’ils ne collaborent pas.
La GRC rappelle que les organisations gouvernementales, les institutions bancaires et les commerces légitimes ne font pas de menaces à leurs clients, et ne demandent jamais d’être payés avec des cartes-cadeaux ou en cryptomonnaie. Les incidents de ce genre peuvent être rapportés au Centre antifraude du Canada en composant le 1 888 495-8501. - AN