Quand l’enfant djihadiste revient au bercail
Plusieurs parents en ont témoigné: quand leur jeune décide de partir faire le djihad, il le fait en catimini, sans prévenir, sans au revoir. Et il faut parfois un peu de temps pour réaliser qu’il n’a pas couché chez un ami et qu’il est bien parti. On peut imaginer le désarroi, la douleur et l’inquiétude des parents qui n’ont rien vu venir.
À Cellule de crise, le mercredi 28 novembre, 21h, à TV5, on se demande Comment faire face au retour des djihadistes, car, quand ils ont fini de faire la guerre, certains veulent revenir chez eux. L’émission donne une idée de toutes les difficultés que ces revenants occasionnent, entre autres, sur le plan sécurité, sans oublier ceux qui sont revenus en passant sous le radar. Et ils ou elles reviennent parfois avec leurs enfants, qui auront été témoins de scènes atroces.
On a tenté d’établir des programmes pour déradicaliser les jeunes qui reviennent et ceux qui ont agi de la France, sans avoir à s’expatrier. Il semblerait que plusieurs de ces tentatives se sont soldées par des échecs. On compte donc essentiellement sur la surveillance policière. En cinq ans, les forces de l’ordre ont déjoué 51 attentats.
YANNICK NÉZET-SÉGUIN
Il y a des personnes qui existent spécifiquement pour apporter du bonheur à leurs semblables. Yannick Nézet-Séguin semble être de ceux-là puisque partout où il va, il est accueilli à bras ouverts. Son agenda est rempli pour des mois à venir.
Ensemble, film de Jean-Nicolas Orhon, suit le jeune maestro lors de répétitions de l’Orchestre Métropolitain, formé d’une cinquantaine de personnes, dont il assure la direction depuis 2000. Durant un an, on assiste aux préparatifs des concerts présentés à travers l’Europe lors de la tournée de 2016. Et déplacer autant de monde, les soumettre à des horaires multiples, les faire répéter et jouer en concerts, puis plier bagage et recommencer... il faut un solide esprit d’équipe pour y parvenir.
Les Grands Entretiens: Stéphane Bureau rencontre Yannick NézetSéguin nous fait découvrir l’homme derrière le passionné de musique. Mais l’un peut-il exister sans l’autre? ARTV offre deux heures en sa compagnie, le lundi 26 novembre, 21h30.
MARC LABRÈCHE: UN PUITS SANS FOND
Surprenant que Marc Labrèche s’interroge sur la durée du talent, lui qui semble habité par une source intarissable qui alimente son imagination débridée au grand plaisir de ses admirateurs. Pour sonder les coeurs, il a rencontré de grandes pointures telles que Denys Arcand, Xavier Dolan, Robert Lepage, Charlotte Gainsbourg, John Irving, Daniel Bélanger, et plusieurs autres. On dira qu’il y a ceux dont le talent fut éphémère et d’autres qui connaîtront leur apogée quand on ne l’attendait plus. Le cri du rhinocéros, le mardi 27 novembre, 22h, à Radio-Canada.
LOUIS-JOSÉ HOUDE PRÉFÈRE NOVEMBRE
Les 5 saisons de Louis-José Houde, le mercredi 28 novembre, 22h, à TVA, nous présente le Louis-José Houde qui Préfère novembre, spectacle présenté depuis un an partout au Québec dans lequel il aborde les thèmes du racisme, de l’homophobie, des mères monoparentales. Sébastien Diaz l’a suivi dans les coulisses de ce spectacle et en a fait un savoureux docu-variété. Bien que l’humoriste soit reconnu pour sa volubilité, il a l’habitude de se faire discret quant à sa vie privée. Mais cette fois, il ouvre quelque peu les portes de son univers.
AIDE À MOURIR
Alain a demandé l’aide médicale à mourir pour mettre fin à des années de souffrances. Paraplégique depuis 32 ans, il est cloué au lit depuis plusieurs années et dépend de l’aide de trois infirmiers qui le visitent quotidiennement pour répondre à ses besoins. Il explique à Guylaine Tremblay qu’il fut un bon vivant, qu’il aimerait bien pouvoir continuer à vivre - il n’a que 53 ans -, mais aux douleurs psychiques s’ajoutent celles de son corps qui l’assaillent sans interruption. Cette entrevue a eu lieu six jours avant la date choisie pour mettre un terme à sa vie. Banc public - Au coeur de l’aide médicale à mourir, le mardi 27 novembre, 20h30, à TéléQuébec. ■