L’haltérophile Christine Girard reçoit enfin ses médailles olympiques
La longue attente de l’haltérophile Christine Girard est terminée. Elle a finalement vécu sa cérémonie de remise de médailles, celle des Jeux olympiques de Pékin en 2008 et celle de Londres en 2012. La cérémonie organisée par le Comité olympique canadien s’est déroulée au Centre national des arts à Ottawa, lundi matin, à sa demande.
«Pour moi, c’est la victoire du sport propre et c’est vraiment extrêmement important, a-t-elle commenté tout de suite après la cérémonie. Il y a plusieurs personnes qui pensent que c’est impossible de se rendre à un haut niveau en restant propre et en restant fidèle à ses valeurs, mais ça c’est la preuve que non.»
C’est pour envoyer ce message aux autres athlètes canadiens et les encourager à «continuer à croire en leur rêve» qu’elle a préféré recevoir ses médailles au Canada plutôt que lors des prochains Jeux olympiques d’été prévus à Tokyo en 2020. Le Comité international olympique lui a laissé le choix.
Les bras dans les airs, l’air victorieux, Christine Girard a semblé absorber les longues salves d’applaudissements après la réception de chacune de ses médailles.
Girard a écrit une page d’histoire, en avril, en devenant officiellement la première médaillée d’or olympique en haltérophilie de l’histoire canadienne pour sa performance lors des Jeux de Londres, chez les 63 kg.
L’an dernier, l’haltérophile russe Svetlana Tzarukaeva a été épinglée pour un test positif pour une substance interdite.
Puisque la Kazakhe Maiya Maneza avait déjà dû rendre sa Christine Girard est la première Canadienne à remporter une médaille d’or olympique en haltérophilie. - La Presse canadienne médaille d’or à Tzarukaeva l’automne précédent, après qu’une nouvelle analyse de ses échantillons eut démontré qu’elle avait utilisé un produit dopant, la représentante de l’unifolié a donc pu grimper sur la plus haute marche du podium. Girard avait initialement décroché la médaille de bronze. - La Presse canadienne ■