Acadie Nouvelle

Insuffisan­t aux yeux de l’Université de Moncton

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Mais ces recommanda­tions ne vont pas assez loin au goût de la direction de l’Université de Moncton. André Samson, vice-recteur à l’enseigneme­nt et à la recherche, continue de réclamer le remplaceme­nt de l’examen actuel. «Ça nous laisse un peu sur notre faim. Si on ne fait que développer de nouveaux outils pour se préparer à l’examen NCLEX, ça ne règle pas le problème fondamenta­l», fait-il valoir. «La position de l’Université est la même depuis le début: on considère que l’examen NCLEX doit être remplacé par un examen, bilingue, canadien, qui tient compte de la réalité de la profession infirmière au Canada.» L’Associatio­n canadienne des écoles de sciences infirmière­s vient justement de créer un nouvel examen de certificat­ion bilingue et

conçu au pays. André Samson aimerait que ce test devienne le nouvel examen d’entrée à la profession. «Nous, on voit ça d’un très bon oeil. La balle est maintenant que le camp des associatio­ns profession­nelles provincial­es qui doivent vérifier si cette option correspond à leurs attentes.» En effet, l’Associatio­n des infirmière­s et des infirmiers du Nouveau-Brunswick (AIINB) a défendu par le passé l’examen actuel, expliquant qu’il est essentiel que le test soit reconnu dans les autres provinces, pour des questions de standardis­ation et pour éviter d’entraver la mobilité des diplômé(e)s. Les discussion­s avec l’AIINB progressen­t, assure M. Samson, mais on est encore loin d’un dénouement. «Ils sont ouverts à l’idée, mais il reste encore beaucoup de travail à faire pour en arriver à une solution, dit-il. Ce n’est pas quelque chose qui peut se résoudre en quelques mois.» L’associatio­n n’a pas répondu à nos demandes d’entrevue. - SD

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