Les cinq pires défauts de Donald Trump
Alcide F. LeBlanc Moncton
La plupart des Américains voient dans la personne de leur président un type qui apprécie être flatté et admiré avec excès. Ce qui explique qu’il adore entendre et lire tout ce qui nourrit son ego qui est évidemment plus énorme que sa propre personne. Donc, les moindres critiques qui sont exprimées à son égard le rendent constamment furieux, d’où les attaques virulentes et répétées contre ses adversaires, ses ennemis ou ses dénonciateurs. Donc, son premier grave défaut, c’est son égocentrisme déséquilibré et anormalement exagéré.
Son second défaut majeur consiste à mentir aussi souvent qu’il prend la parole. D’ailleurs, au cours de son mandat présidentiel, en moyenne, les études démontrent qu’il s’est permis de mentir au moins 6 fois par jour. En revanche, au cours de la campagne électorale ayant eu lieu en novembre 2018, on prétend que les mensonges ont dépassé la norme.
En sachant cela, la plupart des gens ne le croient plus et prennent l’opposé de ses déclarations pour y découvrir la vérité.
Que dit-il maintenant et d’une façon constante au sujet de la presse? Selon lui, et c’est un mensonge de sa part, la presse est mensongère et est l’ennemi du peuple. Pourtant, quand la presse lui est favorable et le louange, comme c’est le cas de la chaîne Fox News, là, la presse est correcte. La vérité est simple à découvrir. C’est lui qui est l’ennemi de la presse surtout quand elle rapporte scrupuleusement ses faussetés, ses maladresses et ses bêtises.
Son quatrième défaut majeur consiste à reconnaître chez lui ses capacités à créer la confusion, la division, la haine, le mépris, la discorde, le manque de respect entre les personnes et les groupes ce qui pourrait éventuellement mener vers une terrifiante révolution, non seulement dans son propre pays, mais ailleurs sur la planète.
Enfin, le pire de ses défauts est le cinquième qui consiste en son incapacité à prendre ses propres responsabilités présidentielles. Constamment, il blâme les autres pour les malheurs que rencontre le pays qu’il dirige. Parfois, il accusera M. Obama ou les démocrates. Parfois, c’est la faute des mauvaises ententes commerciales qui ont été signées par ses prédécesseurs. Parfois, c’est en raison de la Chine ou de l’Iran qui ne respecte pas ses engagements. En d’autres mots, ce n’est jamais de sa faute. Avec une telle attitude, il a toujours les mains propres et sa conscience claire. Ainsi, sa perfection humaine reste intacte, car le mal, les malheurs, la misère proviennent uniquement des autres.