Aphria défend ses activités en Amérique latine
Le producteur de cannabis Aphria a indiqué mardi qu’il appuyait ses activités en Amérique latine, ses actions ayant continué à baisser dans la foulée de la publication d’un rapport de vendeurs à découvert qui a soulevé des questions sur les acquisitions de la société dans la région.
Le chef de la direction de l’entreprise, Vic Neufeld, a affirmé que l’acquisition de licences et d’autres actifs et activités connexes en Colombie, en Argentine et en Jamaïque, ainsi qu’un droit de première offre et de refus au Brésil, constituaient un accord stratégique important.
Selon M. Neufeld, le producteur de Leamington, en Ontario, a réalisé des progrès considérables en matière de soutien et de développement de ses activités sur le terrain en Amérique latine et dans les Caraïbes depuis la conclusion de l’accord, en septembre.
En compagnie d’autres membres de l’équipe de direction de la société, M. Neufeld a souligné avoir personnellement acheté lundi pour plus de 3,1 millions $ d’actions d’Aphria, démontrant ainsi sa confiance envers la société.
«C’est l’engagement de notre équipe incroyable et de nos partenaires qui nous a menés là où nous nous trouvons actuellement, et qui a fait d’Aphria un succès mondial du secteur du cannabis», a affirmé M. Neufeld.
Les actions d’Aphria ont chuté de près de 28% lundi, après que des vendeurs à découvert eurent qualifié le producteur canadien de marijuana de «trou noir» et affirmé que ses récentes acquisitions internationales totalisant environ 280 millions $ étaient «essentiellement sans valeur».
Le titre d’Aphria perdait encore mardi après-midi 1,31$, soit 17,2%, pour se négocier à 6,29$ à la Bourse de Toronto.