Pas en notre nom
Robert Pichette Moncton
L’affolant spectacle du scandaleux dépassement des coûts des Jeux projetés de la Francophonie entraînera à coup sûr de graves conséquences pour l’honneur et le bon renom de notre société acadienne au Nouveau-Brunswick. C’est du miel pour ceux et celles qui, au nom du bon sens, ne nous veulent que du bien comme chacun sait.
Il est impératif que toute la lumière soit faite sans tarder sur cet énorme gâchis. L’ex premier ministre Gallant a des explications à donner, sinon des comptes à rendre.
Il en est de même d’Éric Larocque, directeur général des Jeux, et Éric Mathieu Doucet, président du comité organisateur et de quels autres copains encore tapis dans l’ombre. Ces gens, goinfres spécialistes de la pernicieuse «subventionite», ne peuvent prétendre au rôle de vestales offensées. Surtout, gardons-nous d’aller déposer cette crotte sur le perron du premier ministre Higgs qui, ne l’oublions pas, hérite de l’incurie manifeste de son prédécesseur immédiat.
Cette navrante fausse couche, parmi tant d’autres, de l’ineptie administrative et politique du gouvernement Gallant doit être déférée à un comité de l’Assemblée législative le plus rapidement possible. Les citoyens et citoyennes du Nouveau-Brunswick, anglophones et francophones confondus, exigent qu’on aille au fond des choses au nom, précisément du vrai bon sens. Ça presse!
On est right mécontents.